allez zou, la version mediterranéenne de ce we (connard med reprezent!!!!). attention, comme toute chose prononcée par un marseillais, ce récit est soumis à caution...
part one
le team marseillais (connard med team reprezent, aaaerreur et flygirl) arrive à capbreton jeudi soir, pour être sur de ne pas avoir à se frotter au 4 m offshore de la nord du jour. ambiance western. je fais connaissance avec joker, chon chon et norton au cours de cette soirée. bref que du beau monde., et ce n'est que le début d'un we très réussi. seuls bémols de la soirée, les coups durs subis par la dream team. norton et sa lost, lob et sa manie de vouloir jouer au jeunot, qui l'a rendu quasiment hémiplégique pour le we.
à ce stade du we, il faut ce rendre compte de ce qu'était l'organisation de ce we. un logement de rêve avec vue sur les spots d'hendaye à montalivet, de la boisson gazeuse et vitaminée à volonté pour les grands sportifs que nous étions, une salle de projection quadriphonique pour étudier les bottoms de curren et les répliques de sacré graal, un garage plein de planche allant du bug au 20 pieds en balsa, en passant par des chevalier, cole et autre lob, et des vagues parfaites garantie pour trois jours... le rêve, merci encore totor...
part two
rêveil pas trop matinal vendredi, et mise en route à pied pour surfer. le spot choisi propose des droites, pas de barre, mais un jus de fou furieux... le groupe se disperse au gré des pics proposés le long de la plage. essentiellement des droites, avec section à tube. festival du local, totor, avec calage, promenade sur le pont de son tronc, en cela bien imité par chon chon. de belle droite bien longue, mais au prix d'une remontée plutot pénible jusqu'au pic. l'oeuil de linx de joker trouve un pic entre deux jetée exempt de jus. de belle droites, avec un take off bien creux, suivi d'une section ou la longueur de l'épaule permet toutes les folies. quelque rares et courtes gauches bien exploitées par le goofy joker, et les premiers take off sur de "vrai vagues" (en med, ca ne compte pas, il n'y a pas de vague) pour flygirl. restauration rapide à base de légumes vapeurs et cotelettes, puis déplacement du team vers la forêt. la un shorebreak landais nous attend. dubitatif, nous regardons totor ce jeter dans ce qui semble être n'être qu'une immonde machine à laver... le temps pour l'athlète et la marée de se caler, et son festival de take off - tube - kick out commence. première appréhension pour le mediterraneen que je suis, rejoindre le peak derrière ce shore break, et surtout, savoir qu'il faudra sortir (chon evoquera la possibilité de ramer jusqu'à capbreton, mais de l'avis commun, ca faisait un peu loin).
pour joker et moi, vaguelettes timides pour commencer. on part sur l'épaule, en droite ou en gauche, et déja le coup de pied au cul est jouissif. n'ayant pas pris une réserve de planche, tout le jeux consiste à profiter au maximum de ces sections incroyablement rapide en evitant le close out final... tenter une manoeuvre sur ces vagues est pour moi de l'ordre de la science fiction. et le surf backside fournie une dose d'adrenaline qui paralysent nos maxilaires, figeant des sourires radieux... de temps en temps, on arrive à partir sur une grosse, à la totor... non pas sur l'épaule, mais plus à l'intérieur, avec quelque chose qui frise et qui est prêt à ce jeter par dessus l'épaule du surfer téméraire... mais la technique du take off tube n'est pas encore à mon répertoire. et les grosses, totor y tiens debout dedans... juste des takes off énormes à mon actif, et l'apprentissage des sauts et autres bouffes dans ce mélange blanc et sableux avant un tour en machine à laver en essorage rapide... la fin du montant signifie la fin de session, mais quelle session....
retour au camp. la soirée me permettra de faire la connaissance de mentawai, titeuf, zoljanah et rabitblues. etirements, boisson gazeuse vitaminée, restauration frugale (un mafé de la mort qui tue...), travail vidéo (le bottom, le tube) seront au programme de la soirée...
part three
reveil tonitruant de lob, le mafé de la veille aidant... ce point la est important car les problèmes de transit deviendront un point capital de la vie des connards du jour. (au vue du nombre de fois ou le thème sera abordé...). mise en route du team vers la forêt de la veille, accompagné d'un équipe complète de photographe (zoljanah et pantxoa, pour cause de blessure). les plus rapides à l'eau sont bronsky, lob, mentawai, rabitblues, titeuf et totor.
comme la veille, le pic nous appartient. il y règne donc un grand esprit de partage puisque il y est parfois difficile de se trouver seul sur une vague... bronsky se montre à la hauteur de sa réputation, et meme mentawai s'y met sur la personne de titeuf (si si, il y a des photos pour le prouver ) la marée au montant organise la houle. le glassy est parfait, et chacun prend ces marques. flygirl, sous les conseils de la fine équipe, enchaine les takes off. bronsky chasse les gauches, mentawai trouvent le tout trop mou et tente le tronc, titeuf se jette sur tout ce qui ferme pourvu que ca pousse. je l'imite me jetant sur toute les vagues, droites, gauches, ouvertes, fermées et même en mousse...chacun y va de sa bonne vague.
cette partie de la session est constitué de bon
et de moins bon.
puis, chose magique en atlantique, grace au montant, les jolis bouts un brun mou s'amplifie. les vagues deviennent plus grosses, avec une belle épaule. une en particulier me marque. je la vois arriver de loin, sans doute une droite. je me cale bien à l'intérieur et démarre sous le nez de bronsky. l'épaule est tellement bien formée qu'elle permet de long enchainement bottom cut back.un vrai bonheur. en remontant, j'apercois flygirl, qui pars sur sa bombe grace aux conseils de bronsky. ca y est la houle se cale autour du joli mètre. et tout le monde en profite. les droites déroulent, les gauches sont creuses et rapides, à la grande joie de bronsky. tout le monde a sa bombe. bref, du bonheur partagé entre amis.... la session dure, et personne ne veut lacher le morceau. c'est la fatigue et la radicalisation en shorebreak insurfable du peak qui aura raison de nous... trois heures de gavade.
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