5h moins le quart du matin, est ce un heure raisonable pour poster ???
Globalement non je suppose mais voilà une demie heure, en plein sommeil,
on se fait réveiller par la sonnerie de l'interphone.
Première réaction, rallouiller bien sur et voir par la fenêtre s'il s'agit
d'un truc d'importance ou d'une blague de potache en fin de soirée.
Résultat de l'analyse, Police Nationale !!!
- "Avez vous un vehicule stationé dans la rue ?"
- "Euh, là, comme ça au réveil au milieu de la nuit.... Euh, oui pourquoi ?"
- "C'est laquelle ?"
-"Ben.... la quatrième de la file !!!! "
Il se trouve qu'on habite au dessus d'un virage que les crétins du volant
pensent devoir entreprendre à 70 à l'heure... en pleine ville et sans
visibilité. On s'était toujours dit que les place de l'extérieur du virage,
c'était une idée moyenne.
Mais de là à servir de botte de paille à un allumé de la route.
Dans le fourgon, le conducteur de la 205 (sur le toit) en pleur répétait
à qui voulait l'entendre: "c'est l'assurance de mon père"...
Bonne nouvelle, au moins il y a une assurance.
Menottes aux poings, le "gamin" alcoolisé va finir la nuit au poste.
Que de la tôle froisée, pas de bobos, il s'en tire au meilleur compte
sans doute.
Finie la conduite pour quelques années, je suppose....
mais au moins, pas de fauteil à roulette pour lui ou pour les inconscient
qui heureusement ne l'ont pas suivi pour rentrer se mettre au lit.
La Clio du premier rang a fini sa carrière et fait un surfer malheureux,
je connais de vue le proprio que j'ai déja repéré sur les parkings
des spots médocains.
Les autres, une twingo prise en sandwich, la golf dont la franchise
d'assurance doit excéder le prix de vente ou la mienne sont réparables mais bon...
Ca peut sembler facile de le faire mais encore une fois, il faut le souligner,
la vitesse en ville, l'alcool (ou autres psychotropes) etc... , tout ça a un prix.
Ce soir, le prix d'un peu de tôle froisée, de quelques heures de boulot à se
répartir entre les assurances et le comissariat central de police.
Ca aurait pu être celui d'une (ou plusieurs) vie.
Pour quelques verres.
Pour quelques dérisoires kilometre par heure.
Pour se faire croire qu'il en était capable de passer à fond
(mais ça passe voyons, j'ai l'habitude) dans ce virage.
Et pendant ce temps à la TV passe un reportage sur le pourrissement
prématuré de la planète, la surexpoitation des ressources, le mépris
des écosystèmes naturels et humains et sur les prémices de la prises
de conscience écologiste mondiale...
On est bien peu de choses ma bonne dame.
