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Capitales ... sessions.

Capitales … sessions.

Mes obligations professionnelle – désolés pour les gros mots – avaient nécessité un sejour dans la capitale (1). « Dans », c’est bien le terme, à l’intérieur, sous la terre, dans des tunnels, loin du soleil. La situation la plus critique pour moi qui ne peut me passer d’azur, ciel ou liquide. J’avais réussi à échapper (2) à un état parisiano-dépressif pour ne pas manquer les effets d’une bonne dépression.

Premiers effets
Il est tôt sous un ciel couvert. De gros paquets lugubres explosent au-delà de la digue. Quelquefois le chao s’organise et une bonne grosse droite incite à rejoindre le pic … Ha ! si le vent cessait ! … il faut attendre, encore … Le souffle met un peu d’est dans son sud, offshorisant le déferlement qui s’ordonne soudain : feu !
Arrivée fracassante au pic, ça monte cossu et c’est de plus en plus beau. Je ne le sais pas mais ça va durer 1 heure. Pas plus , mais quelles conditions !

Drop en late de rigueur, de la vitesse à flamber une carène et le miracle de la reforme qui se produit, c’est plus de 150 m d’extase hédoniste… born to be wild ! (2)
Une de mes meilleures vagues depuis le Portugal et Anglet.

Effets seconds
Houle sur reef, vagues sous le soleil. Glassy.
L’onde est de plus en plus courte, signe de fin de swell. De temps à autre, une belle vague surgit. Je l’attends.
A gauche du spot, des bodyboardeurs à grosses couilles chargent le « sec ». La vague les envelloppe dans une circonvolution tantôt bleue profond, tantôt vert de reef, avant qu’ils ne s’éjectent en hurlant … ils se relèvent alors en riant...l’eau à hauteur de chevilles…
Une fois encore mes attentes sont récompensées : 4 bonnes vagues, mon rail frôlant l’algue brune et me faisant redouter le pire : tartiner la dalle du tail et des ailerons…

Quoique ? … le pire est au début du récit.

Butch.

(1) Je remercie Ohana de m’avoir accueilli, et chose inestimable, fait oublié pendant quelques heures que j’étais loin de la mer.
(2) Dans un salon international, le délire sécuritaire (pour le vol) interdisait la sortie avant
18 H, à toute personne ayant une valise (mon train était à 17 H). Les 2 vigiles censés « m’arrêter » doivent encore être en train de me chercher. Je les ai snaké au pic de l’escalator.
(3) Le film Easy riders est passé recemment sur arte. C’est, à mon sens, un incontournable du cinéma américain. Quelques morceaux de la bande originale sont devenus « cultes » dont le titre Born to be wild.

Ajouté: February 10th 2004
Auteur: Butch
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