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periple dans les landes

voila le recit de mes vacances de cet été, ca fait deja kelkes mois deja et ca parle relativement peu de surf et c'est assez long mais si vous avez qd meme le courage de le lire le voici. c'est le journal de bord que mes 2 potes et moi avons ecrit pendant tte notre aventure. Pour info nous avons traversé une partie de la cote atlantique a pied, d'arcachon jusqu'a biarritz, je suis le duke et than et flounch sont mes 2 autres compagnons de voyage.
JOURNAL DE BORD - AOUT 2003

JOUR 1:

Arcachon le 15.08.2003, 15h37
Réunification, le duke débarque sur le quai et manque de peu de ne pas nous voir, car flounch et than étaient camouflés en musiciens itinérants.

Dune du Pyla
19h18
Après près de 4h de marche acharnée avec plus de 12kg de packetage chacun sur le dos, nous arrivions au camping de la Forêt. Après une rapide installation et une brève rencontre avec les autochtones nous allâmes nous rafraîchir au bar.

Après un repas type d’aventuriers à base de pâtes et de saucisse nous entreprenons l’escalade de la célèbre dune du Pyla, 114 mètres de dénivelé. Une montée difficile récompensée par une vue imprenable sur le bassin d’Arcachon, les étoiles et quelques bières. Quellques substances illicites aidant (attention dangereux pour la santé a ne pas consommer) nous nous surprimes à dévaler la pente pour un bain de minuit a poil parmi les lucioles qui faisaient scintiller la moindre parcelle de notre corps dénudé. La pénible remontée ne nous a pas fait regretter ce bain dans une eau chaude, agréable pour la température ambiante.
Demain, direction Biscarosse.
Than

JOUR 2:

8h00- camping de la Forêt
Après 30 jours de canicule un événement imprévu vint nous sortir de notre torpeur: la pluie. Celle ci nous obligea à nous abriter pendant une heure dans la tente. Sans être découragés pour autant nous étions fin prêt à partir a 10h20, non sans avoir fait quelques provisions.
Après une longue marche ponctuée de quelques averses, nous vîmes enfin les lueur de celle qu’on appelle, Biscarosse plage.
Sous les coups de 15h23 nous nous ravitaillons et cherchons un abris pour la nuit.
C’est au camping de la plage Sud que nous installions le bivouac. Pour la première fois nous vîmes la mer en plein jour et pour la première fois nous nous aperçûmes que sans shampoing l’aventure serait difficile. Après une baignade dans les eaux agitées et une séance d’UV naturelle nous retournions au camping pour nous préparer à dîner avec des amis de passage ds le coin.
La soirée se terminant avec un rendez vous le lendemain à la plage en leurs compagnie, nous retournions à notre lieu de couchage pour passer une nuit qui s’annonçait pénible pour cause d’entassement et d’asphyxie.
Le duke





JOUR 3:

5h00 De l’eau, de l’eau voilà le programme de la matinée. Than dans les toilettes, duke et moi sous la tente en train de vider et d’éponger l’eau qui inondait le sol.
Après quelques heures nous retournions dans la tente dormir. A trois dans une tente pour une tente de 2 places nous adoptions des postures digne de l’école de Pékin.
L’après midi c’était l’eau de la mer qui nous attendais avec nos amis Puis vint l’heure de la séparation et de l’étape la plus dangereuse de notre périple.

ZONE MILITAIRE 20h
Après une longue discussion avec des surfeurs clochards qui tentèrent de nous dissuader de traverser la zone militaire à cause des missiles et des balles perdues, nous décidions de la traverser quand même.
Après une heure de marche, extenués par la fatigue nous nous arrêtions près d’un talus. C’était l’heure de manger. Ne voulant pas gâcher de l’eau on utilisa de l’eau de la mer… quelle merveilleuse idée… Comme prévu les pâtes a l’eau de mer étaient infectes, non, dégueulasses mais les saucisses étaient bonnes. Nous ne pouvions profiter de cet instant car des saletés de cafard de mer nous envahissaient par milliers et nous obligèrent a nous déporter un peu plus vers les rives de plage. Mais ce n’était pas fini, nous avions vu un chien/renard roder au loin de notre campement. La peur au ventre, les cafards sur notre corps, nous décidions de dormir. Je priais Jésus de me pardonner et de me sauver la vie pour cette fois ci, puis je vis une étoile filante signe du grand créateur et du bien fondé de ma prière. La nuit s’achevait ainsi, la peur, le froid, les cafards et les étoiles.
Flounch

JOUR 4

Un réveil difficile dans la fraîcheur matinale de la zone secret défense, tourmenté par la peur d’avoir été explorés par des bestioles ou léchouillés par la bête vu la veille.
Après le petit déjeuner aussi rapide que frugal, à 7h15 nous avions levé le camp pour ce qui allait être la journée de marche la plus pénible. Nous enchaînâmes heures de marches et minutes de pause avec toujours dans le ventre la peur de voir à tout moment un mec armé surgir d’une dune pour nous mettre en taule.
Nous étions tantôt silencieux de peur de se faire repérer devant des installations, tantôt spéculant sur la nature du bateau qui semblait nous suivre depuis la veille au soir. Nos frayeur prirent soudain la forme d’une Jeep qui apparut près de nous. Alors qu’on pensait l’aventure terminée, on apprit rapidement qu’il n’était que garde forestier, qu’on risquait la taule, la mort, et qu’il ne nous avait pas vu.
Cette fois nous savions exactement à quoi nous attendre et des traces toutes fraîches de pneus nous menèrent à ce qui ressemblait à un énorme véhicule. Alors que nous nous mettions d’accord sur ce qu’il fallait dire quand on se ferait arrêter, nous vîmes qu’encore une fois, ce n’était pas un militaire mais un sympathique paysan dragueur de pétrole, qui na jamais rien du draguer d’autre vu sa tête. Il nous donna même des conseils pour continuer au lieu de rameuter les Rangers par sa Cee Bee. Il nous restait tout de même encore plusieurs heures de marche sous un soleil de plomb et nous avions épuisés la dernière goutte de liquide potable à 2h de l’arrivée. Alors, à peine débarqués dans le village paumé de Mimizan, nous avions repérés les 2 seules rues commerçantes et les vendeurs de glaces et boissons fraîches. Une petite nuit sans histoires dans un vrai camping de CAMPEURS, après une soirée BOURGEOISIE dans un resto moules frites.
Than


JOUR 5:


La nuit fût des plus tranquilles sans compter la fiesta quotidienne des energumènes, et quelques incidents comme les jets de bouteille de butane à haute pression. Au matin c’est la fraîcheur et l’impératif de quitter le camping qui nous obligea à nous lever. Arrivé au centre ville nous fîmes quelques emplettes et prirent la route, enfin pas plus de 15min puisque la faim nous pressait. S’ensuivis une marche à allure élevée jusqu’à 16h30 ou nous trouvîmes un endroit sympathique ou passer la nuit. Après le campement installée, lu et moi sommes allées à la plage la plus proche pendant que Flounch surveillait le campement d’un œil, avec l’autre dans France football. La plage était ventée et contrairement à la veille très peu de vieux exposant leur appareil génital. L’ancienne épave d’un navire et l’odeur de produits pétroliers que laissait échapper l’eau nous rendit sceptique quand à sa qualité, c’est pour cette raison que la baignade fut rapide ainsi que le retour au campement en esquivant les boulettes de pétrole. Le repas du soir pu être qualifié d’infecte, les raviolis à la volaille ne semblèrent convenir qu’a Flounch. Malgré cela nous nous préparions à une nuit excellente dans la nature, peut être la meilleure depuis le début. C’est à 20h30 que nous nous installions pour dormir, très tôt dirons certains, cependant un événement imprévu retarda l’échéance, des bruits suspects commençaient à nous inquiéter et petit à petit de nombreux scénarios nous virent en tête. Celui retenu, d’ailleurs le plus inquiétant était la présence d’un rôdeur dans les parages et qui sait peut être un psychopathe meurtrier ou un chasseur pervers, ou pire encore, un nudiste allemand. Commença alors une chasse à l’homme d’une vingtaine de minutes armés de deux couteaux. Finalement nous rejoignirent le campement la peur au ventre en nous convainquant qu’il s’agissait de bruits faits par les arbres, et c’est peu de temps après que nous nous endormions pour la meilleure nuit du séjour.
Le duke


JOUR 6:

Réveillés par la pluie (ce qui n’était pas nouveau) et par l’orage de OUF, nous devions ranger le camp au plus vite. Un chien de chasseur vint pour nous lécher les couilles mais nous refusions encore cette petite gâterie. 5min plus tard, nous voilà sac au dos pour rejoindre le cap de l’Homy. Il ne nous restait plus qu’a suivre la piste cyclable et de la suivre jusqu’à destination. Arrivés près du cap, nous rencontrâmes un garde forestier qui essayait de nous pousser à la faute en nous posant des questions délicates comme « vous allez dormir ou ce soir? ».
Cette question était très bonne puisque nous lui répondions « hum ds le camping la bas. »
Puis il repartit en voiture, et nous passâmes la nuit dans un camping avec des surfeurs allemands.
Flounch
JOUR 7:

Encore une nuit dans le hamac à me geler les pieds ds un putain de duvet encore trempé de la nuit précédente pendant que mes compagnons étouffaient au chaud sous la tente.
Un réveil très matinal agrémenté de croissants et nous voilà en route pour le CENTRE COMMERCIAL du coin. Une surprise nous attendait. En effet, le centre en question était une boutique en bois qui regroupait alimentation-tabac-presse. Sans nous attarder plus longtemps, nous prîmes la route de la forêt en suivant les indications des randonneurs sur le GR8. Un voyage plutôt agréable si on oublie que je n’ai pu trouver que des Lucky strike light dégueulasses pour tenir le coup. Arrivés à St Girons sans trop de mal, nous achetâmes des vivres pour la suite du parcours, la piste cyclable censée mener a Vielle. Avant de s’y engager, nous eurent quelques renseignements d’un vieux que nous reconnurent tout de suite comme étant le vieux Boucau. Nous eurent donc toute sa bénédiction pour rejoindre Vielle, notre étape. Un trajet assez épuisant au soleil agrémenté toutefois de plusieurs rencontres, 2 chasseurs pédés partis s’enfoncer dans la forêt, 2 allemands pensant trouver la plage au bout de la route et surtout un connard de cycliste Allemand ou Suisse, va savoir qui nous narguait à bord de son vélo de location de touriste. Après 3km en longeant la route nous arrivâmes enfin dans un petit camping, qui bien que n’étant pas aussi grand que les précédents, avait l’avantage de contenir moins de Teutons au mètre carré. Apres une bonne douche dans les sanitaires les plus propres et les mieux équipés jusqu’à présent, j’allais enfin vivre ma toute première nuit de l’aventure sous la tente.
Than


JOUR 8:

Réveil le matin après une bonne nuit de sommeil et une bonne surprise quand la gérante nous offrit le pain et un pack de lait pour le petit dej. Une mise en route tranquille dans les sous bois de la réserve naturelle du « pas du loup », la beauté naturelle de l’environnement nous préparait pour notre marche acharnée de la journée. Après avoir traversé la forêt nous arrivions à la résidence du marquis qui semblait bien s’amuser dans sa villa. Et voilà que nous rencontrions un individu à casquette Lacoste que l’on peut qualifier de Mike, qui nous permis de nous rafraîchir en nous offrant une canette d’acquarius à moitié vide pendant qu’il fumait de la drogue. Arrivé à Moliets, c’était l’heure du déjeuner, un sandwich jambon beurre (encore). Notre repas engloutit nous prenions la route, la piste cyclable en l’occurrence direction Vieux Boucau à 7,5km.
Cette distance fut avalée en 1h20 grâce à une allure digne de marcheurs de haut niveau qui laissa Flounch à 10min de retard. Au vieux Boucau nous nous installions donc au camping qui,etait une caricature avec tout le toutim, karaoké, concours de boules… Après quelques achats, une baignade, nous retournions au camping pour nous reposer et jouer quelques airs de guitare, c’est à ce moment qu’une jeune fille arrivait pour nous embobiner en nous proposant d’acheter des tableaux d’une certaine Katarina Torente qui utilisait une technique de peinture inédite. Après l’avoir rejetée (à regrets pour than qui était subjugué devant le tableau de la « déesse du désert »), nous commencions la cuisine qui fut laborieuse pour cause d’instabilité du bec bunsen.
Ceci fut vite oublié par le plaisir de manger quelque chose de bon et chaud.
Nous n’étions pas au bout de la journée car pendant que nous essayons de cacher le bruit de la fiesta du soir avec notre guitare, un jeun’s vins squatter un tapis de sol pour parler et partager quelques stupéfiants avec nous, Lucas (c’est son nom) était un jeun’s typique qui fait du skate et qui fume. C’était somme toute un sympathique palien avec qui nous passâmes un bon moment après cette journée bien remplie. Nous nous installions dehors sur nos tapis de sols pour passer une nuit bienfaitrice pour les blessures des pieds. Le but du lendemain: HOSSEGOR.
Le duke


JOUR 9:


Le vieux Boucau était sympathique mais on a du le quitter avec regret pour aller à Hossegor, s’était les 18km les plus rapides que l’on a fait, marchant à la vitesse de la lumière nous arrivions à Hossegor vers 16h30. Nous retrouvions refuge au camping de la forêt, 73 places, 3 places de libres pour les Hidden Mistake ( c'est nous). L’emplacement 63 était le notre, celle des clochards d’Hossegor. Le soir nous décidions de faire les bourges chez Pizzaiol, la note était salée prés de 60 boules. Je me saoulais avec de la sangria maison, je me demande d’ailleurs pourquoi. Avec pour chanson d’accompagnement « Igloo Igloo, il est des nôtres, il a bu son verre comme les autres », c’était de la bonne….
A noter que le duke s’est fait ignoré 4 fois par le serveur… Mouahahahaha quel bolos.
Flounch


JOUR 10


Enfin le repos mérité, le repos des survivors, le premier matin ou on ne devait pas repartir avec nos sacs, le premier matin aussi ou je me réveillais sous la tente après avoir passé la MEILLEURE nuit du séjour, malgré les difficultés à respirer, le nez collé à la paroi de la tente. Un repas pain (salami pour changer) et nous voilà à la plage à squatter les transats du vendeur de glace en achetant des boissons aux moments stratégiques pendant que le duke nous sortait de son maillot de bain des algues diverses, du mazout et un paquet de tabac tout trempé tout salé.
Après avoir hésité a rejouer les bourges au rock food, le bar des surfeurs c’est finalement au camping que nous nous satisfâmes de boites de thon et pâté, en guise de repas, entourés par de jeunes drogués venus de toute part nous réclamer des feuilles.
Un repas digne des plus grands clodos puisque, faute de fourchette, je dus me nourrir au coupe ongle. nous nous préparions à la 2eme nuit dans le camping, une nuit qui s’annonçait au moins aussi bonne que la précédente, sans la perspective de devoir quitter les lieux en vitesse le lendemain.
Than




JOUR 11:

10h, réveil dans la chaleur de la tente, douche et départ au plus rapide du campement pour cause de gène physique, arrivé en ville il était 11h30 et nous décidions d’aller nous nourrir chez un vendeur de Kebab et sandwich, un vendeuse en l’occurrence. Elle fut d’ailleurs surprise que nous commençons à boire des déspés aussi tôt, comme quoi elle ne connaissait pas la bière de 11H, la meilleure, et puis on est bien des clodos alors ya pas d’heure pour boire, bordel de scheise. Notre repas terminé nous décidâmes de partir changer nos billets de train fictifs à Biarritz, mais notre trajet en bus se termina finalement à Bayonne, après avoir changé les billets Flounch insistait pour qu’on visite la ville, décision qu’il regrettât vite quand il vit le nombre impressionnant de petits skateurs merdeux exhibant leurs vans neuves. La visite ce limita juste au Virgin du coin et à un retour à la gare routière ou le vieux boucau (encore lui!) nous attendais pour nous ramener à notre port d’attache. Arrivé à Hossegor la seule chose que j’avais en tête, s’était de m’acheter une planche de surf d’occase pour enfin m’adonner à ma passion dans cette mecque reconnue dans le monde entier(hum). Je trouvais une bonne affaire dans une 6 ’0 Burtons à 180 boules apparement intacte chez *** ****, et hop direction la plage pour l’essayer, malgré les vagues de merde, s’était de la bonne! Pendant ce temps mes deux compères étaient à nouveau réfugiés chez le vendeur de glaces et ses transats. Le retour au camping nous rappela que nous n’avions plus rien à manger sauf notre ration de survie, raviolis à la volaille pour Flounch et un paquet de nouilles pour Than et moi agrémenté de galettes bretonnes, ce repas confirma notre état de déchéance suprême. Notre faim à peine diminuée et quelques Drums plus tard nous dormions.
Le duke


JOUR 12:


« Raining Day »

Jour de pluie, jour de victoire, il est ne d’en haut, celui qui est né des eaux, c’est Jésus, le bien aimé.
Voilà ça résume tout, un miracle, on a failli été tué par une voiture et un scooter, ils savaient pas conduire ces connards, j’ai aussi acheté le Hors série de José Bové, le meilleur paysan du monde, on a mangé bourge aussi, 20 euros les minables sandwich quelle arnac!
Le soir j’ai du manger une pauvre boite de thon et les autres des bananes moisis Ah…….. Les singes quels demeurés! (vous l'aurez remarqué le recis de cette journée est quelque peut incomprehensible, on y trouvera la un signe de delire psychotique de flounch)
Flounch

JOUR 13:


On devais se lever à 6h pour surfer, mais c’est finalement vers 9h40 que nous émergeâmes pour nous retrouver à 11h sur la plage non sans s’être ravitaillé chez un certain E. Leclerc. Une fois nos sandwichs salamis engloutit, voilà le duke sur sa planche sur des vagues alors que 2 pochards nous avaient avertis du contraire. On retrouve Flounch sur sa serviette sur le sable, n’ayant plus assez d’argent pour se payer les transats du vendeur de glaces. Quand à moi, j’ai droit à une séance gratuite de salage capillaire. Le soleil tape et la plage est de plus en plus bondée, il faut doubler de vigilance pour éviter les galettes de pétrole sous les pieds. 4h plus tard même schéma, Flounch sur le sable, le duke sur les vagues et moi sous les vagues. La mer ayant monté nous décidâmes avec le duke d’observer les gamins se faire plaquer sur le sable par d’énormes vagues qui se brisaient sur le bord. Après avoir communément décidés qu’on se faisait chier, nous décidâmes de regagner le campement. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque sur la place nous vîmes 6 musiciens de fanfare rigolos qui se faisaient appeler eux mêmes les rigolus. Une chorégraphie savamment rythmée par des mélodies amusantes au saxo accompagné de percus et de basse. Le bassiste d’ailleurs très bon arborait un farcies en accord avec le nom de la fanfare a failli convaincre Flounch de rejoindre une formation de fanfare itinérante et de laisser les Hidden Mistake. Un passage rapide chez Mr Leclerc et nous voici en possession de quoi faire le premier repas chaud depuis… longtemps. Sur le chemin nous aperçûmes un groupe de personnes sautant d’un pont tout droit dans le canal d’Hossegor. Nous vîmes la un excellent moyen de se départager les 2 saucisses restantes. Après un saut fantastique de MOI et un plongeon un peu raté du duke, Flounch se retrouvais avec une saucisse de moins à son actif. Une fois au camping, après une douche réparatrice, nous fîmes la connaissance de Cédric qui nous emprunta la guitare et ayant sans doute pitié, nous dépanna d’un peu de moutarde, ce qui nous permit de faire un des meilleurs repas de la semaine. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, les voisins d’a coté, une chinoise et son mec, nous ont gentiment offert du café. Malgré l’absence de sucre et la tentative de palier à ce manque avec du doliprane, ce café confirme que le repas de ce soir fut un des meilleurs. Seule ombre a la soirée, la trahison de notre bassiste, non content d’écouter son match de foot à la radio, non seulement il refuse de faire la vaisselle, mais en plus, il accepta des mêmes voisins un flacon de shampoing et de gel douche, le TRAITRE!
Plus tard, assis sur les chaises que nous ont gentiment donné nos voisins, après la tentative ratée du duke dans la forêt, je décidais de prendre les choses en mains et de me percer l’oreille moi même à l’aide d’une épingle à nourrice préalablement chauffée au briquet. Tentative réussie puisque j’allais me coucher avec une épingle dans l’oreille en espérant ne pas retrouver le lendemain une mare de sang sur mon duvet.
Than


JOUR 14:


Contrairement à la veille ce matin nous avons réussi à nous réveiller à 6h30, non sans mal, pour aller surfer, malgré un léger retard d’une demi heure a cause de than qui n’arrivait plus à remettre son épingle a nourrice dans le trou de son oreille. Il n’empêche qu’a 7h30 nous étions sur la plage pour constater que les vagues étaient sublimes, et que la journée s’annonçait grandiose, pour le surf au moins, car des nuages menaçaient dans le ciel. Je partit surfer alors que mes deux acolytes finissaient leur nuit sur les serviettes. Les vagues étaient « puissantes sa mère! » et après un temps d’adaptation sanctionné par quelques bonnes bouffes j’arrivais à choper de bonnes vagues, dignes de la réputation de l’endroit.
Je revenais sur la plage 2h et quelques plus tard rejoindre mes compères pour aller prendre un café chaud et un croissant à la terrasse du café de la plage. Après ce moment de délectation nous allions nous ravitailler chez ce fameux E. Leclerc et nous revenions sur la plage pour engloutir le déjeuner. Ensuite je repartait surfer à la plage Nord d’Hossegor pendant que sous la pluie than faisait la connaissance d’un drogué bolos de son état se prénommant « Steff » qui essaya de lui vendre de la drogue sans succès. Dans le même temps Flounch décida de rentrer au campement. Deux heures plus tard je revenais aux cotés de than pour prendre des nouvelles et repartait immédiatement dans les vagues qui a présent formaient des tubes parfaits sur le spot de « la Gravière ». Je surfais apparement en compagnie de toute la clique d’Hossegor je men serais passé mais bon faut pas deconner dans ces conditions en plein d'aout c'etait previsible, il y avait même l’indien qui avait un faux air de Bobby six killer et qui touchais pas mal. A nouveau deux heures plus tard je revenais définitivement sur la plage épuisé par une journée bien remplie. Nous retournions au campement nous reposer avant d’aller en soirée fêter notre dernier jour à Hossegor dans le fameux bar le Rock Food. Avant de partir nous décidions d’inviter notre voisin surfeur qui se trouvait être un teuton venu de Munich. Après quelques discussions moitié français moitié Anglais sur le chemin nous arrivions au Rock Food ou nous enchaînâmes trois Fosters et une assiette de frites. Vers 23h l’esprit légèrement embrumé j’avais du mal à suivre le rythme effréné de notre confrère bavarois et ce fut avec soulagement que nous retrouvions le campement avant une bonne nuit de sommeil bien méritée.
Le duke


JOUR 15:


Dernier jour à Hossegor après une nouvelle nuit sous la pluie, nous devions nous réveiller vers 9h pour ranger notre tente.
11h, une surprise nous attendais, elle était salée, la facture du camping, plus de 111 boules, de quoi nous foutres les boules.
Nos sacs dans le dos, nous rencontrions le vieux Boucau au milieu du chemin
« J’ai une auto…..mobile » disa t’il.
Il nous racontât toute sa vie dans sa vieille RS, plus de 12000 boules la voiture quand même. Son genou tout mort, nous avions peur de parcourir les 500m restants.
Le vieux Boucau était distrait, il oublia disait il de nous laisser sortir de sa voiture. Voyage en bus, arrivée à Biarritz l’après midi. Quelle belle ville!
Le soir pizza était notre menu, on écoutât un vieux groupe de Jazz, puis on rencontra des zoneurs qui voulaient camper à la sauvage, mais on n’avais pas de plan pour eux. Nous trouvâmes des bancs pour passer la nuit, mais il pleuvait, on était trempé des pieds jusqu’à la tête mais nous dormions finalement sur les bancs mouillés.
Flounch


JOUR 16:


Alors que je terminais ma nuit, plutôt agréable pour une nuit passée sur un banc, un bruit de raclement finit par me réveiller. Un éboueur traînant un cageot en bois passait juste devant, suivi de plusieurs de ses acolytes venus nettoyer le bout de plage qui s’étendait devant nous. Décidant de continuer à dormir comme si de rien n’était, c’est le duke cette fois qui vint me déranger. Une émergence difficile pour tout les trois dans la très fraîche matinée de Biarritz. Quelques minutes plus tard, nous nous aperçûmes que nous avions un colocataire sur le banc d’a coté qui ne manqua pas de nous expliquer que sa tente avait brûlé cette nuit et de nous taxer une cigarette roulée. Après une heure silencieuse sur un des bancs à fixer la plage en tentant de sortir nos têtes de leur inhabituel emplacement, nous nous décidâmes enfin à bouger pour faire un tour du fameux « rocher de la vierge » qui n’est entre nous qu’une monumentale arnaque touristique, un bout de rocher avec 3 télescopes payant et autant de pêcheurs bredouilles, des passionnés qui prennent un malin plaisir à tremper un bout de ficelle dans la flotte et attendent comme des cons qu’un poisson plus idiot que la moyenne vienne se ruer sur le bout de pain miteux qui leur sert d’appât. Après une petite demi heure passée sur un autre banc sous une arche rocheuse, c’est vers la plage encore déserte, mis a part les 2 ou 3 clodos venus y passer la nuit, que nous nous dirigeâmes d’un pas alourdi par les sacs et la fatigue. Une fois installés dans un coin aussi ensoleillé que le trou du cul q’un taureau par une nuit sans lune, nous y restâmes pour plus de 7heures (sans compter mon excursion au SHOPI du coin pour nourrir mes acolytes) à dormir, manger un peu, dormir, lire le nouveau guitar part, dormir et dévisager les petits con qui arborent fièrement la plage la bite à l’air et sur d’autres touristes britanniques ou teutons de tout poils, notamment un jeune merdeux qui se prenait pour John Cliffanger en personne. Vers 16h, nous eûmes la mauvaise idée de quitter la plage pour rejoindre la gare, fatale erreur car le quartier est encore plus désert que les eaux des pêcheurs matinaux. Nous nous préparions donc à passer encore 7h à rien foutre, assis par terre pour bien coller à notre image de clodo notoire. C’est la que je rencontrais un jeune Metzain nommé plus ou moins John, un futur bachelier à l’allure banale mais qui se révéla être un fin connaisseur du langage wesh-wesh et qui nous offra un concert de « ta vu! », « tac tac » et autres expressions propre aux marginaux, aux rebuts auto proclamés de notre société et qui peuplent les cités. Bref ce John était venu à Biarritz voir sa « daronne » et qui manqua pas de nous les briser par sa seule présence. Un repas fait de sandwichs pizzas, quelques clopes et beaucoup d’heures plus tard, nous voilà enfin dans le train du retour ou , erreur j’enlèverais mon épingle de mon oreille pour m’apercevoir que le trou que j’avais pris tant de soin à percer s’était refermé dans la seconde… tant pis c’est pas encore aujourd’hui que je deviendrais un bon pirate travelo comme le célèbre Jack Sparow.
Than

C’était les fabuleuses histoires vraies du groupe les Hidden Mistake lors de leur traversée épique des Landes dans le courant du mois d’aout 2003.

THE END



Avec dans le rôle de Than, Luk Bettale, lead guitar
Le duke, Guillaume Bavent, rythmic guitar
Flounch, Samuel Lee, bassiste

Nous nous excusons pour l'orthographe pitoyable mais nous n'avons pas eu le courage de tout réctifier.

Ajouté: February 3rd 2004
Auteur: leduke
Score:
Hits: 10681

  

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