Aujourd'hui pas de vagues mais un vent régulier, forcissant même au fil de l'après-midi !
Je décide donc de prendre ma 255 de vagues, avec une 5.3 (voilà pour les explications techniques !) Direction le port de Lanildut, pour me mettre à l'eau au rocher du crapaud et pour pouvoir descendre downwind, jusqu'à chez moi au fil de la session !
Je descends sur la grève avec mon matos, j'aperçois encore et toujours malheureusement une quantité non négligeable de boulette, mise à l'eau, sortie un peu périlleuse du port (éh oui, c'est pas large et sutout déventé !)...ça y est le vent prend dans ma voile, je borde de plus en plus, glisse un pied dans le strap, puis le second...c'est enfin parti, le bonheur du planning !!!
Je commence ma balade au milieu des rochers en me dirigeant vers la balise rouge qui trône fièrement, sur son rocher découvert par la marée basse, au large du port. Ce coin là, c'est un paradis, je me remémore les sessions d'entrainement que je faisais ici avec mon matos de régate, c'est un vrai lagon à marée basse. On peut apercevoir les clairs bancs de sable illuminés par le soleil éclatant, les longues laminaires brunes s'étalent à la surface de l'eau, hop, un petit saut pour passer par-dessus. Je continue vers le large, voir si peut être la houle arrive, non, ce n'est vraiment pas très gros, par contre le vent est plus fort et les tremplins offerts par le clapot plus gros !
Il est temps de jiber, je suis loin de la côte, je me dirige grand largue vers la pointe du corbeau, en prenant soin d'éviter les rochers qui sont à fleur d'eau et qu'avec le temps j'ai appris à connaitre par coeur. Je me rapproche très vite des rochers, je déclenche un duck-jibe (on passe sous la voile), génial, j'ai le temps de passer ma main dans l'eau, et je ressort au tacquet, pour maintenant me diriger vers l'île Melon !
Voilà, quelques sauts et quelques jibes plus tard, je sors de l'eau avec une banane jusqu'au oreille !!
Que c'est bon d'avoir la chance de profiter de belles sessions, en solitaire à quelques centaines de mètres à peine de chez soit ....
