[Report] Lanzarote, février 2008
Date: 25 mars 2008 à 09:49:14 CET
Sujet: Spots du Monde


10 jours de surf aux Canaries, à Lanzarote.

J'avais en tête depuis pas mal de temps de réaliser enfin mon premier vrai "surf trip". Ayant réfléchi à diverses destination, mon choix c'est finalement porté sur les Canaries, avec l'approbation de ma mère. Nous avons choisi l'île de Lanzarote, la plus au Nord de l'archipel, avec ses paysages désertiques et volcaniques, et ses superbes spots.
Départ le 18 fébrier 2008 : nous avons choisis Air Europa pour nos vols, pour un total de 230 euros (2 aller-retour), au départ de Barcelone et sans taxe pour la planche. Pour l'appartement, je suis passé par une école de surf, 350 euros pour 10 jours; situé à Famara, sur la côte Nord de l'île, près des meilleurs spots. Cette même école nous a arrangé une location d'une voiture pour 19 euros par jours, un très bon prix.
Voici donc le récit du voyage jour après jour...

Jour 1 :


Ma valise (ma housse de surf en réalité) et celle de ma mère enfin prêtes, sans oublier appareil photo et camescope, on prends la route à 5h du matin le 18/02/2008 de Toulouse, direction Barcelone. On ne réalise pas trop encore ce qui nous attends là-bas ...
La route se passe très bien, jusqu'à quelques kilomètres avant Perpignan. Là, on constate que la voiture est en surchauffe, ma mère s'arrête sur la bande d'arrêt d'urgence quelques minutes pour laisser refroidir la voiture, mais en redémarrant la température remonte directement. On s'arrête donc sur un refuge, il est 7h15. Ma mère appelle depuis la borne SOS, on nous envois un dépanneur. Très longue attente de 30 minutes, avant de voir arriver la dépanneuse, qui nous précise que le problème semble important et qu'il ne serait sans doute pas réglé dans la journée. Gros stress donc, on contacte l'assurance qui ne peut que nous rapatrier sur Toulouse... Heureusement, le garage citroën où nous a amené le dépanneur contacte un taxi pour nous amener à l'aéroport. Il est 8h30 quand le taxi arrive, on doit être à Barcelone avant 12h. Ca semble bon, malgré la galère.
10h20, on entre dans Barcelone, pour stresser encore un peu 40 minutes dans les bouchons. Heureusement, on arrive à 11h, à temps pour enregistrer les bagages, se poser 5 minutes et embarquer. Coût du taxi : 330 euros. Le trip commence mal, même si on n'a pas à payer les 140 euros de parking pour 10 jours dans l'aéroport... Espérons que l'assurance nous aide un peu.
On décolle à 12h40, avec 20 minutes de retard. L'arrivée se fait 3h plus tard, à 14h40 heure local. Le survol de l'île est splendide, c'est irréel, et on y est enfin, après toutes ces galères !
Une personne de l'agence de location nous attend à l'aéroport, on signe un papier sur le bord de la route, un peu à l'arrahce et on part à bord d'une magnifique Opel Corsa blanche, dans laquelle le surf rentre de justesse.



Après avoir traversé l'île dans sa largeur, on arrive à Famara. L'école nous donne les clés de l'appartement après que l'on ait réglé, et on découvre un superbe appartement, très propre, pour au moins 6 personnes... au moins on aura de l'espace à deux ! Aucune caution ni inventaire, tout se fait donc à la confiance ici !

La vue depuis la terrasse :



Et la vue sur le ciel bleu depuis un petit coin à l'air libre dans l'appartement :



L'appartement se trouve dans les maisons, sur la droite :



Le décor est sublime, au pied des falaises, face à l'océan avec vue sur la petite île de la Graciosa au nord de Lanzarote.
On se pose un peu puis on va découvrir les premiers spots. Il y a très peu de houle sur le beach break de Famara, on va donc voir sur un autre spot : la gauche de San Juan, qui ma faite rêvé sur de nombreuses photos ! Là non plus il n'y a pas grand chose, mais le spot est magnifique.







On longe ensuite la côte vers le sud, en découvrant des spots plutôt connus...

Le Quemao :



La droite de la Santa :





Je ne surferais pas ce jour là, trop fatigué par cette journée !
On aura droit à notre permier couché de soleil sur Lanzarote, et on a déjà oublié les galère du matin...



Les jours suivant vont s'enchaîner avec un levé à 7h, surf le matin et visite de l'île l'après midi (sauf si le surf n'est pas bon le matin), et couché à 20h30 !

Jour 2 :

Premier réveil sur l'île, à 7h tapante donc. Direction la Santa, San Juan ne devait pas marcher vu la taille sur Famara. En passant, quelques photos :





Arrivé sur la célèbre droite, c'est plus petit que la veille. 3 surfeurs à l'eau, les vagues sont petites mais les séries font vraiment envie. La mise à l'eau se fait par les rochers, pas d'autres solution. Heureusement j'avais prévu les chaussons "spécial reef", et ils n'étaient pas de trop. Les rochers sont très glissant et j'ai failli me retrouver à plusieurs reprises le cul par terre !



L'eau est bonne, j'ai d'ailleurs une petite pensée pour les surfeurs français qui se caillent pendant ce temps...
Le placement est assez difficile car la vague longe vraiment les rochers, et la zone de take off est remplie de bouillons et patates. La couleur de l'eau est incroyable, on voit clairement le reef, comme un tapis sous la vague, et qui parait vraiment près.
Après quelques tentatives infructueuses pour chopper une vague, une belle droite arrive de loin. Après 3 mois sans surf, ça va me faire bizarre ! Le take off est plutôt facile, le reef déroule sous la vague, c'est vraiment beau. La vague ne cesse de casser, c'est magique (ma mère n'a pas raté cette vague, elle sera même la première de la vidéo) ! J'ai fais la connaissance pendant cette session d'un surfeur israëlien très sympa et avec un très bon niveau, que je croiserait plusieurs fois par la suite sur les différents spots.
Je n'ai pas pris pas beaucoup de vague à cause de mon placement médiocre. A noter également un wipe out un peu flippant, où j'ai fini dans 1m d'eau avec la planche tout près des rochers au bord. En sortant, mon leash se casse : une des attaches s'est déboîtée...  coup de chance car 5 minutes plus tôt ma planche aurait dit bonjour aux patates !
L'après midi, on se dirige vers le sud de l'île, en longeant le parc de Timanfaya, où à eu lieu une violente éruption de plusieurs volcans il y a 250 ans, laissant place à un désert de lave... On prendra des photos quelques jours plus tard.
On passe par la fin de la côte nord, avec de très jolis paysages.

El Golfo :







Janubio :



Puis on atteint l'extrême sud de l'île, avec une vue splendide sur Fuerteventura, et la découverte d'un spot qui pourrait envoyer avec plus de houle.





Retour sur Famara en fin de journée, avec au passage encore des volcans...



Jour 3 :

Même chose que la veille, on se dirige le matin vers la droite de la Santa. Les vagues sont encore un peu plus petites que la veille, mais il n'y a pas un pet de vent et c'est encore parfait, près du bord. Quelques jolis tubes sur le reef presque à sec sur certaines sections. Pas beaucoup de vagues prises non plus lors de cette session, mais le peu que j'ai surfé était vraiment très bon. Vers la fin de la sessions plusieurs locaux sont arrivés, et ils ne m'ont même pas laissé les miettes ! J'ai donc dû rentrer sans même prendre de vagues... un peu blasant mais il n'y avait rien d'autre à faire, le niveau ici est hallucinant, entre les locaux surdoués et les pros en voyages...
L'après midi on décide d'aller à l'extrémité nord de l'île, en passant par des paysages plus verdoyant que le sud. On arrive donc au Mirador d'el Rio, où l'on doit débourser 5 euros pas personnes pour la vue sur le petite île d'en face : la Graciosa.
Et en effet la vue est magnifique, même si le soleil n'est pas présent ce jour-ci.



En zoomant un maximum, j'ai pu trouver un spot qui semble parfait sur la côte nord de la Graciosa :





Retour à Famara par l'autre côté de l'île en passant par les spots de repli d'Orzola, et de Jameos del Agua, qui ne donnent rien à cause de la petite houle.

Jour 4 :


La houle a grossi, et la pluie est arrivée ! Il n'y a personne à la Santa ce qui ne me rassure pas trop, les séries on l'air assez consistantes. De plus pas mal de sections sont "sèches", avec très peu de d'eau sur le reef. Même si certaines vagues donnent envie, je préfère ne pas m'y risquer.





Le Quemao fonctionne également avec quelques bodyboardeurs qui se gavent :



On décide de visiter une autre partie de cette côte nord.



Un spot bien planqué et difficile d'accès :



Un des nombreux chemins empruntés avec la petite Corsa !



Au passage, un panneau particulier...



L'après-midi, le vent s'est levé et les vagues à la Santa ne sont pas bonnes. Ne trouvant pas d'autres spots, je vais surfer le beach break de Famara. Encore une fois les couleurs à sont incroyables, et l'eau est translucide, on peut voir le fond de sable et d'algues sur chaque vague. Ca à l'air sympa vu du bord mais il y a un courant énorme, et même en ramant constament il est dur de rester sur un peak précis. Petite session pas excpetionnelle donc, mais quelques vagues sympas, et joli cadre pour surfer !

Jour 5 :

Comme d'habitude, levé à 7h ! Le beach break de Famara envoi quelques jolies vagues, il n'y a pas de vent : la houle est là. En allant à la Santa, on s'arrête dans un petit village, et je découvre un spot dont j'avais entendu parlé dans quelques bouquins de surf. Une belle droite déroule à droite du village, cassant sur une dalle de rochers; la mise à l'eau à l'air vraiment chaude, et la vague n'est pas très rassurante. J'ai vu quelques surfeurs s'y mesurer et souvent le take off se faisait la lèvre dans le dos, avec une fois sur deux un beau wipe out avec une visite sur les rochers ! Il y a aussi une gauche mais elle finit rapidement sur les rochers. La vague à l'air très accessible en photo mais ce n'était pas la même chose en réalité... Avec 2 ans de plus de surf, je m'y serais bien collé!



A la Santa, ça envoi bien également, il n'y a vraiment pas beaucoup de monde à l'eau.



Au Quemao, les surfeurs font le spectacles. Le take off est radical et le tube quasiment systématique...





... mais à la moindre faute, la sanction est immédiate :



Mais avec cette houle, je sais que LE spot doit marcher... On se retrouve donc à San Juan, avec sa belle gauche qui casse sur une dalle de roche, et d'oursins ! La vague est vraiment belle, mais la marée est basse, il n'y a pas l'air d'avoir beaucoup d'eau. Je décide de me mettre à l'eau, en même temps qu'une surfeuse locale. La vague est incroyable, même si elle reste un peu trop molle entre les série. Rapidement d'autres locaux arrivent et envoient vraiment du bon surf. Le peak est triangulaire, offrant aussi une droite courte et tubulaire. Je me colle finalement aux locaux, en leur laissant les premières vagues de la série, et malgré la dizaine de surfeurs à l'eau, je prends environ 30 vagues durant cette session de 2h30... gros gavage !
Avec un peu plus de taille, ça aurait pu être vraiment parfait, mais bon c'était déjà exceptionnel de surfer une telle vague.
Par contre, je n'ai pas osé tenter trop de manoeuvres, n'étant pas rassuré pas la quantité d'oursins sur le reef...

Jour 6 :

La houle est toujours présente, même si le vent est de la partie. Ca marche pas trop mal sur la gauche de San Juan, mais c'est plus gros que la veille, et le spot semble un peu en vrac. Il n'y a qu'un bodyboardeur à l'eau lorsque je m'y colle à mon tour. La marée est basse, c'est donc un peu galère pour atteindre la vague. La gauche casse sur peu de fond, et le take off sur la droite suce toute l'eau du reef. Il ne faut pas tarder à sortir de la vague au risque de toucher une patate. Malgré celà et le fait que pas mal de vagues ferment, j'ai pu chopper quelques très bonnes vagues, avec souvent une bonne prise de vitesse tout le long de la vague. Pas très rassuré par le fond, je n'ai pas trop tenté de manoeuvres en fin de vague. En y repensant c'était sans doute largement faisable, en voyant les locaux déchirer la vague jusqu'au bord. En effet, un fois de plus les locaux arrivent dans la matinée et font le spectacle.
Je sors au bout de 3h, avec au compteur pas mal de vagues prises et de bonnes sensations !

Voilà une photo prise à ma sortie de l'eau, avec la marée haute et le soleil donnant un joli paysage :





L'après-midi, c'est visite une fois de plus. "Accro" à la côte nord, on décide de faire une petite excursion plus vers l'ouest de l'île. Après avoir emprunter plusieurs petits chemins, on tombe sur un tout petit village de pêcheurs, au pied des falaises. Le village est sublime, tout comme l'océan, d'un bleu laiteux au bord puis sombre au fond. Les photos parlent d'elles-même...








Un oasis miniature dans le désert... miniature !

En sortant du village, on se fait -du moins on pense- injurié par un vieux local en 4x4, qui ne devait pas apprécier que des touristes viennent visiter son village... 
On s'engouffre ensuite dans le parc naturel de Timanfaya, où se sont déroulées les plus récentes éruptions (18ème siècle). La corsa a un peu de mal dans les chemins rocheux, ma mère se croit en plein rallye et à vrai dire je ne suis pas très rassuré ! Après avoir bloqué la voiture sur des rochers, on décide de faire demi-tour pour ne pas risquer de casser une autre voiture pendant ce séjour. 

On ne voit pas très bien, mais ce paysage, au fond,  était vraiment impressionnant : une coulée de lave qui submerge deux volcans plus anciens :



A la fin de la journée, on retourne à San Juan pour une dernière session. Il y a moins de vent et la marée est haute, ce qui offre des gauches plus longues et plus "safe". Bonne petite session 1h30 avant d'aller me coucher !

Jour 7 :

Ce matin, les conditions de surf ne sont vraiment pas extra. Le vent onshore et très présent, aucun spot n'offre réellement de bonnes conditions, et la houle est toujours consistante.
On décide donc d'aller au marché de Téguise, au centre de l'île. Annoncé par les guides comme un marché local, c'est en fait un énorme attrape touristes. On a donc eu droit aux vendeurs de fausses lunettes de marques, et aux chanteurs péruviens. Et comme cuisine locale, une succession "Real English Breakfast" ou autres cabanes à frites, à hot dog... Un peu décevant en gros. 

A midi, je me met à l'eau à San Juan une nouvelle fois. Les vagues n'ont pas l'air top, avec pas mal de clapot dû au vent. Il y a moins de taille que le matin. Heureusement, le soleil est bien présent ! Ce fut finalement une bonne session, malgré un début assez catastrophiques, avec beaucoup de chutes et de vagues ratées. Je me retrouve même seul à l'eau pendant 30 minutes, avant de sortir, épuisé par 3 heures de surf. J'ai plus "osé" pendant cette sessions, avec plus de manoeuvres tentées, quelques bons cut-backs et re-entry au compteur.

En fin d'après-midi on choisit un beau volcan à escalader. C'était un des plus petits de ceux près de Famara, mais la montée n'était pas évidente ! Enfin bon, après 10-15 minutes de marches nous étions au sommet. La vue était incroyable, encore une fois je préfère laisser place aux photos :




Maman Shark en personne !


Toujours la même...


Les fleurs à flanc de volcan

En rentrant à l'appartement, on profite un peu de la longue plage de Famara. Les vagues ferment en barre dans une eau d'une couleur encore une fois hallucinantes. Faute de surfeurs, ce sont les kites qui se font plaisir, et certains avec un très bon niveau.
On profite d'une bonne nuit de soleil après cette journée plutôt bien remplie.

Jour 8 :

Premier check à San Juan, ça devient une habitude ! Grosse houle, fort vent, je laisse tomber pour ce spot.



Direction le sud de l'île où j'espère trouver de meilleures conditions. Malheureusement ce n'est pas le cas, et le temps pluvieux n'aide pas à la motivation ! En retournant à l'appartement, on passe de nouveau par le parc de Timanfaya, profitant d'une éclaircie pour prendre quelques photos de "la lune" :









Le midi, on prends une nouvelle option : la côte nord-est, où le vent souffle offshore avec ce vent d'ouest. Les vagues sont trop petites, mais avec 1m de houle supplémentaire, certains spots serait vraiment sympa à surfer. En tout cas, ce ne sera pas pour aujourd'hui.
En fin d'aprem', la gauche de San Juan offre des conditions similaires à celles de ce matin. Fatigué et peu motivé, et ne voyant aucun surfeur sur cette zone, je décide de ne pas surfer ce jour là.

Jour 9 :

Check habituel à San Juan, qui ne me motive pas plus que la veille. Il y a moins de nuages mais le vent est toujours présent. Je préfère attendre l'après-midi pour trouver un meilleur spot.




Le seul local présent sur le spot ce matin-là ...


On se voit "obligés" d'aller sur la côte touristique de l'île, avec ses complexes hôteliers et autres parcs à touristes pour chercher des cigares locaux. Cette partie de l'île est vraiment à éviter pour ceux qui cherchent le calme et la culture locale !
En fin d'après-midi, on décide d'aller voir à la Santa. Il n'y a quasiment personne sur la droite mais une gauche déroule dans la baie. J'opte pour celle-ci, bien qu'un peu molle. Certaines vagues aux séries sont vraiment très plaisante et assez longue, je me gave pendant 4 heure. Certains surfeurs prennent même des tubes sur cette gauche. Le fort vent, offshore ici, fait s'envoler la crête des vagues, offrant une mini averse après chaque canard. Avec le couché de soleil, cette session devient vraiment magique.



Jour 10 :

Levé plus tard que d'habitude, on décide d'aller prendre quelques photos des cultures et des volcans au sud de l'île.











Puis on opte pour le spot de La Santa pour ma dernière session sur l'île. Bon choix car, en effet, de très belles droites déroulent le long des rochers, certaines connectant avec la gauche de la baie surfé la veille. Quelques surfeurs se mettent à l'eau en même temps que moi. La vague est un peu molle mais reste très plaisante, le vent est onshore. Je prends vague sur vague, sachant que cette session est ma dernière sur cette superbe île. Je profite à fond et ne laisse aucune vague passer, jusqu'à prendre une gauche très courte qui s'écrasera ensuite sur les rochers... bonne sensation !
Vers la fin de la session, les vagues sont de plus en plus creuse, et pas mal de patates se découvrent offrant un challenge supplémentaire. Beaucoup plus à l'aise sur le reef, je ne tiens pas compte du fond et continue de m'éclater.
Je sors de l'eau 3 heures plus tard, des images pleins les yeux, un peu dessus à l'idée que je ne resurferais pas cette vague avant longtemps...


Mes deux seules photos "surf" du trip : (ma mère est meilleur avec le camescope )




L'après-midi est consacré au rangement de l'appartement, et ni ma mère ni moi avons envie de rentrer !

Jour 11 :

Le départ est assez dur, on serait bien resté 1 mois de plus tellement on s'y est plu ! A l'écart de pas mal de choses, c'était vraiment une aventure incroyable, difficile à retranscrire à l'écrit.
Après avoir rendu les clefs de l'appartement entièrement nettoyé, aucune visite n'est faite. Chose impensable ici, personne n'ayant confiance en l'autre ... 
On quitte difficilement "notre" petit village, en ayant mercier les gens qui se sont occupés de nous.
Il nous reste pas mal de temps avant de prendre notre avion, ma mère me propose donc de passer la fin de matinée à La Santa, afin de profiter une dernière fois du calme et des paysages, et de regarder quelques surfeurs. J'accepte avec l'appréhension de découvrir des vagues parfaites, sans pouvoir les surfeurs, ma housse étant faite... Et c'est (malheureusement) le cas : le spot envoi de grosses droites parfaites, lisses et parfois tubulaires. Le team Quiksilver France est à l'eau, les kids déchirent et tous les surfeurs choppent des bombes. Faute de pouvoir surfeur, je prends des tas des photos. Je suis vraiment sur le cul de ne pas pouvoir surfer ces bombes, mais je prends ça de façon positive, c'est une invitation à revenir...










Petit tube ...


Y'a de la casse !





Direction l'aéroport, l'avion est annoncé 30 minutes en retard... ce sera finalement plus d'une heure d'attente... J'aurais peut-être eu le temps de surfer et de ranger mes affaires à l'arrache ensuite ... mais bon, c'est fait !
Au retour, on survole une partie du Maroc, où l'on peut apercevoir quelques spots marcher avec cette grosse houle. Atterrissage de nuit à Barcelone, où heureusement, le père de ma copine et ma copine sont venus nous chercher, faute de voiture.
Retour à Toulouse un peu triste et nostalgique, des images plein la tête, incapable de raconter tous ce qu'on a découvert...
Une chose est sûre, j'y reviendrais !

 







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