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Pierre Garin
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Interview d'un Bodyboardeur/surfeur de Charente

Voici une petite présentation de Pierre à travers les questions de S4A et les photos de Ludovic Chartier...

 

 

1.                 Pourquoi, quand et où es tu venu sur terre ?

Je suis né un 10 février 1980 à saint jean d’Angely en Charente Maritime. Je suppose que neuf mois auparavant, mes parents devaient fêter l’arrivé de l’été 79 sur l’air de « Sea, Sex and Sun » mais je t’avoue que je ne m’imagine pas trop la scène.

 

 

 

 

2.                 Raconte nous tes débuts sur les vagues ? Et les rencontres qui t’ont poussé vers le bodyboard ?

 Je  me souviens que tout petit j’avais fait un caprice pour que ma maman m’achète cette superbe planche en polystyrène recouverte d’une toile violette de chez Gifi… Mais tout a vraiment commencé quand j’ai cassé ma tirelire pour m’offrir ce fameux Mac5 ainsi qu’une 3 /2 de chez Decat. Et la, même l’eau a 10° ne m’empêchait plus de pratiquait ma passion. Grâce au permis des potes, j’ai découvert tous les recoins de l’île d’Oléron bien driver par des gars comme Julien Boyer ou Jérôme Lavergny.

 

Puis un ami m’a emmené surfer le phare de la Coubre sur la cote sauvage royannaise et depuis je fais peu d’infidélités à cet endroit magique.

 

3.                 On ne t’a jamais vu sur les circuits de compétition ? Pourquoi ?

Effectivement, on ne m’a jamais vu en compet pour diverses raisons.

Tout d’abord, cela ne correspond pas vraiment à ma façon de concevoir le bodyboard. J’aime avant tout la liberté qui accompagne ce sport, pouvoir choisir le spot en fonction des conditions, s’y trouver au meilleur moment et partager ces instants entre potes en s’encourageant, se surpassant mais jamais en s’affrontant.

 

 

De plus, quand on va surfer, on y reste des heures, souvent jusqu'à l’épuisement, je serais frustré de ne pouvoir rester que 20 minutes. Et puis, je ne suis pas assez complet par exemple, j’ai été bluffé par la technique dont les mecs de l’ETB ont fait preuve dans des petites vagues molles que je serais incapable d’exploiter. Enfin, je pratique depuis 12 ans le handball de manière intensive, la compet j’adore ca au hand mais le bodyboard, c’est avant tout pour moi du plaisir.

 

 

4.                 Quels sont tes surf-trips ? Meilleurs souvenirs ? anecdotes ?

J’ai acheté un transporter que j’ai aménagé avec mon frangin, ce qui m’a permis de faire le Maroc, le Portugal, l’Espagne et je prévoie d’aller voir Julien Boyer en Indonésie et Tom à Tahiti. Pour l’anecdote, la passage à la douane au retour du Maroc reste comme un bon moment de flippe. Le premier avec Alex, Ced et Bac passe sans problème et avec Aurel on se fait arrêté.

Le douanier a commence a tout fouillé mais quand il a ouvert les portes arrières, il a eu l’air tellement navré par le bordel qu’il a finalement renoncé.  Sinon, question vague, l’an dernier Nazaré nous a offert les plus grosses vagues que je n’ai jamais surfé, un bon 4 mètres parfait.

 

5.                 Quand tu prends une vague, que recherches tu avant tout ?

Je recherche le plaisir et l’adrénaline, c’est pourquoi j’adapte ma technique aux conditions, si ça envoie du creux, je sors mon body, sinon je surfe.

 

 

6.                 Si je te dis « dans le 17 ils ont eu les championnats de France et l’ETB mais il ne risque pas d’avoir des locaux vainqueurs ? » et « ils ont du verser beaucoup pour obtenir ses épreuves !!!», « le niveau des surfeurs charentais est à la hauteur de Passe-partout !! ». Tu réponds quoi avant de me défoncer la tête ?

 Il y comme partout de bons bodyboardeurs et de bons surfeurs en Charente Maritime mais pas forcement de bons compétiteurs. Mais entre les gars comme J. Allouet, G. Kapfer et N. Fritch, d’Oleron comme J. Boyer et J. Lavergny ainsi que les gars de Royan à la cote Sau, il y a quand meme un bon petit niveau.

De plus, si ces derniers temps, de grosses compet ont eu lieu chez nous, c’est tout simplement du au fait que nous avons de bonnes vagues et que des gars comme A.Lelievre ont su se bouger.

 

 

7.                 Peux tu nous décrire la Charente Maritime en 5 mots ?

Diversité des fonds (reef, sable, beach breack)

Qualité des vagues

Sauvage (la cote est vraiment préservée et c’est un endroit magique)

L’ambiance ( si tu es respectueux, tout devrait bien se passer sinon tu vas apprendre à connaître les ostréos avec leurs gros bras)

La voiture : chez nous, il y a toujours de l’off shore avec les îles mais pour cela il faut être capable de bouger.

     

 8.  Je te propose 3 situations : tu choisis laquelle ?

.  une session surf en suisse sur le lac léman au mois de février

.  un petit 5m21 sur un reef dont tu peux admirer les tranchants lors du take off

.  les traditionnels 4 jours de belotte luxembourgeoise avec Lucienne la championne en titre originaire du Lichtenchtein

      Alors là je n’hésite pas, j’envoie Pilou sur le reef pour voir si ça peut passer. Je sais qu’il ira sans difficulté et surtout sans réfléchir. Dès la première vague il fera comme à son habitude, il chargera a fond !!!!

 

 

9       Un lundi matin à 7h, Aladin sort de ton micro onde pour te proposer 3 vœux, quels sont ils ?

- Faire revenir des personnes qui me sont chères.

- Permettre à mes futurs enfants de vivre sur une terre aussi belle que celle que j’ai eu la chance de découvrir.

- Pouvoir voir la nuit parce que quand je pense aux nombres de vagues parfaites qui déroulent la nuit…

 

10    Changeons de sujet et parlons rhum : tu tenais cet été une rhumerie, quel bilan en tires tu ? Tu as pu surfer ? A refaire ou l’enchaînement vapeur alcool et chaleur d’été t’as trop fait souffrir?

La maman de ma copine tient Pause Café à Royan, un salon de thé/café. Elle nous a permis cet été d’ouvrir une Rhumerie le soir. Grâce à des recettes magiques made in Réunion et à beaucoup de boulot, on a réussi une belle aventure.

L’idée était de créer un lieu ou se retrouvait les bodyboardeurs et les surfeurs de la cote avec notamment l’expo photo de Ludovic Chartier, la projection de diapos et le film de Matthieu Vial primé l’an dernier à Longeville. Le bilan est très positif, tant financier qu’humain. Pour surfer, c’était simple,

 

 je finissais le ménage vers 4h du mat,e traçais directement a la cote dormir dans mon van et vers 6h, Pilou tapait aux carreaux pour aller surfer

 

 

11              Un dernier petit mot?

Merci à toi de t’être penché sur une région et des personnes peu médiatisées, cela contribue aussi à faire avancer bodyboard. Merci à Pilou, Tom, Ben, Xav, Julien, etc… les mecs qui déchirent tout dans un très bon esprit et m’ont permis deprogresser. Merci à Isa de Bodyboard Mag et à tous ceux qui en général se bougent pour notre passion commune. Merci aussi à Ludo qui se pèle pour que l’on ait de bons clichés.

D’ailleurs je vous invite à aller voir son blog photo :

http://spaces.msn.com/ludophoto/

 

Un big merci à Pierre d'avoir pris le temps de répondre aux questions et unbig merci à Ludo Chartier pour les photos!!


Par mitirapa

 
Commentaires:
Par laventure
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