Vendredi soir, je sors du boulot tout speed. Je n’ai pas encore fini de packer les affaires et on est censés partir le plus tôt possible. Gros coup de speed, j’espère que je n’oublie rien.
On prend la route vers le coup de 20 heures, premier arrêt au bout de 50 kms : on a oublié de sortir le chien pour qu’il fasse ses besoins et en plus les planches sans galeries sont en train de glisser mollement.
Je resserre les sangles à mort pendant que Hnoox libère sa vessie.
On reprend la route, il y a du brouillard qui donne une atmosphère Lynchienne au paysage. De la brume orange-violette (c’est pas des champis qu’on a bouffé, c’est juste la lumière des lampadaires) semble former un étrange plafond ! Dommage que je conduise, j’aurai bien trippé dessus !
Un peu plus tard, le brouillard devient si dense qu’on est obligés de rouler à 50 km/h sur l’autoroute tellement on ne voit rien. On arrive vers minuit, on descend les affaires sur la plage, on monte les tentes et on s’écroule vers 2h30 du matin.
Réveil le lendemain vers le coup de 8h. C’est supra brumeux, on ne voit même pas l’eau qui est à une soixantaine de mètres de nous. Je vais jeter un coup d’œil, il y a ………. 25 cm à la série

Je vais tout de même prendre le mini malibu et me faire une longue session de rame. J’essaie de travailler sur le planté de bras dans l’eau pour améliorer ma puissance de rame et réduire le roulis. La brume se lève un peu après 13h, l’eau est à une température délicieuse et la transparence me rappelle celle de la mer rouge ou du pacifique. Toujours 25 cm à la série

Ca tape fort, on se fait un break pour déjeuner, ce sera Kefta (viande hachée) grillée, riz et sauce aux oignons !!!


mmmmm, ça fait du bien après la séance de paddle ! Gros scotchage à l’ombre ensuite, on fait passer le temps en chassant les mouches tout en observant Bob Marley s’ouvrir et se fermer au gré des passages



Retour à l’eau jusqu’au Sunset. Toujours pas de vagues mais qu’est ce que je rame !!

La lune vient nous dire bonjour avant que d’aller suivre le soleil dans son bain de nuit

La soirée se passe tranquillement au coin de notre tente et on tombe assez tôt


Le lendemain, réveil vers 7 heures, il y a encore un peu de brume



mais la houle est rentrée dans la nuit. Je sors discrètement de la tente pour ne pas réveiller M. et je vais me jeter à l’eau. Mmm, trop bon, il y a un bon mètre bien péchu. Si on sait être rapide et bien lire la vague (ce qui est loin d’être mon cas) , il y a moyen de scorer de beaux tubes sur une dizaine de mètres. Je m’en sortirai honorablement en envoyant du roller et du cutback.

Je suis seul dans l’eau, l’eau est translucide, face à moi la montagne. J’ai l’impression par moments d’être en trip dans un pays d’Amérique du Sud ou en Polynésie tellement les couleurs semblent irréelles.
Je ressors de l’eau, on se tape un bon petit déj et retour à l’eau avec M. qui tente de s’acclimater à une 6’4 de forme galettoïde.
Gros coup d’adrénaline sur une grosse droite bien puissante et gros coup de rigolade sur des simili nose et autres cheater five
On surfe une petite heure et demi avant de ressortir, prendre une petite douche : et oui, il y a une source d’eau douce sur la plage et c’est bien agréable après la session.
Retour au campement, on se prépare à bouffer : pâtes et sauce poulet, ail et tomates


Il est temps de repartir si on ne veut pas rentrer trop tard sur Casa. On remballe nos affaires, on packe tout dans la tuture et on retourne se taper une grosse baignade + douche naturelle avant de quitter cet endroit magique

PS : cela étant désolé pour les photos de vagues, il n'y en a pas trop mais quand ça rentrait, j'étais dedans. Les autres photos vous permettront au moins de ressentir l'athmosphère du trip !