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AOTEAROA : Le Pays du Long Nuage Blanc
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Récit d’un voyage en Nouvelle-Zélande (Première partie)

19 Août 2004 – New Plymouth

 

Après 10h de vol entre Paris et Séoul, 6h d’escale, 13 entre Séoul et Auckland, 3h d’attente, puis 45min pour arriver à New Plymouth, me voici arrivé dans la province de Taranaki qui m’accueille en m’offrant la vue de la montagne (qui ne s’était pas montrée depuis 2 semaines ; un dicton court à Taranaki : « Lorsque tu vois la montagne, il va pleuvoir, lorsque tu ne la vois pas, il pleut »…). Les dictons ne se vérifient pas car dès le lendemain (10h de décalage horaire au fait), des conditions sympathiques s’annoncent à Fitzroy Beach, glassy, beau soleil.

Durant mes trois semaines à New Plymouth, mon temps se partage entre le surf, le travail dans la ferme de Jo (qui, un jour où les vagues ont été parfaites de l’aube au crépuscule, m’a dit : « Ne travaille pas aujourd’hui, va surfer ! Tu travailleras quand ce sera onshore ! » ; pas la peine de vous dire que c’est la meilleure patronne que j’ai jamais eu !) et promener Buddy (le chien de Jel, une Australienne qui séjournait dans la ferme également) dans la campagne.

Buddy et le mont Taranaki qui culmine à plus de 2000m

Back Beach, New Plymouth

Fitzroy Beach, New Plymouth

 

J’ai rencontré dans cette ferme un Allemand, Patrick, qui débutait tout juste en surf ; sachant tout juste se lever, je lui ai filé quelques conseils, l’ai emmené dans des grosses vagues creuses. Et j’ai ainsi vu une fantastique progression se dérouler devant mes yeux : d’un timing plus que moyen, Patrick réussissait, lorsque nos chemins de voyageurs se sont séparés, à prendre de l’angle et n’hésitait pas à charger (d’ailleurs c’est ce qui m’a le plus impressionné, je lui disais : « Faut pas hésiter ! Prends cette vague comme si c’était la dernière !!! » et lui y allait, j’ai été témoin de chutes mémorables, j’ai eu parfois peur pour lui, mais il revenait au pic avec le sourire, me disant : « That was pretty big, eh ? »… euuuh oui, Patrick, es-tu conscient de ce que tu fais ?).

The Groyne, Waiwakaiho rivermouth

 

Des visions fantastiques hantent depuis mon esprit : être 2 à l’eau dans des vagues parfaites avec le sommet enneigé du mont Taranaki qui nous dominait, changeant de couleur (rose le matin, blanc la journée, orange au couchant et violet la nuit…) et nous imposant un climat rude (le vent de Sud, offshore, dévalait les flancs glacés de la montagne, cagoule, gants, chaussons de rigueur…)

 

Le Mont Taranaki, tôt un matin froid et glassy

 

Patrick parti, je suis resté une semaine de plus à New Plymouth, me gavant seul… Avant de prendre la route pour la côte est et ses plages de sable jaune ! (le sable est noir à Taranaki, ça fait drôle la première fois : on s’attend à un contact assez rugueux alors que… c’est du sable quoi !)

Du sable noir et du bois mort charié par la mer de Tasmanie

Fitzroy Beach pumpin'

Back Beach à l'heure de la sortie du boulot pour les locaux (Patrick et moi avions fort bien scoré toute l'après-midi)

Ne vous fiez pas à l'apparente facilité, même à cette petite taille, il y avait certains endroits à éviter ABSOLUMENT, le courant est d'une force très surprenante...

Sortie de l'eau de votre serviteur

Back Beach again

La campagne et ses hot locals

Waiwakaiho rivermouth

 

 

11 Septembre 2004 – Mount Maunganui

 

Après 6h de route avec ma voiture pourrie, j’arrive à Mount Maunganui, située à 20km de la capitale mondiale des plantations de kiwis, Te Puke, et connue pour les émeutes qui avaient eu lieu sur la plage, le jour de l’an 2003.

Mount Maunganui Main Beach, un jour de flat, la plage continue vers le sud et les bancs de sable sont nombreux : Tay Street, Golf Road, Omanu, Papamoa Beach Park… mais également un semi-reef à l'embouchure d'une rivière nommé Maketu, brougade renommée dans le monde entier pour ses tartes (steak and cheese, mince, bacon & egg, vegetable... pies)  succulentes, le top après la sess)

Lorsque je surfais Main Beach sur le pic en face des 2 tours (les Twin Towers), j'entendais parfois les moutons logés sur le flanc du Mauao, d'où est prise la photo, bêler... franchement, je vous le recommande, la première fois ça fait bizarre)

Premier rayon de soleil sur Terre le 26/09/04, jour de mon 25ème anniversaire…

 

 

Lors de ces 4 mois passés sur la côte est, les périodes de flat, trop longues, comme chaque fois, précédaient les longues houles des mers du sud puis vers Janvier les houles de cyclone sont arrivées…

Main Beach complètement saturée, les 2 gars à l’eau ne sont pas restés plus d’une heure, une compète de lifeguards a même été annulée, les conditions étant trop dangereuses…

 

 

 

Tout d’abord dans un backpacker (sorte d’auberge de jeunesse pour voyageurs) puis en coloc avec un américain et un anglais dans un appart juste derrière les « Twin Towers » que vous voyez sur la photo de Main Beach, puis en coloc dans une maison lorsque les fêtes de fin d’année sont arrivées, j’ai rencontré des gens fantastiques : le foot du dimanche à 15 ou 16h avec les brésiliens et les argentins, les sessions pêche avec mon pote anglais Antony, les balades sur le mont, le concert de katchafire dans un bar d’ouvriers (fallait voir les maoris… des carcasses à faire pâlir chonchon)

Le Noël le plus chelou de ma vie : « Où est la neige, le froid et les flocons ??? » « Nulle part, va chercher une bière dans le frigo et installe toi sur la terrasse ! » (notez les très beaux chaussons, en bas à gauche, d'Orit, israëlienne)

Da Mount Surfin’ Posse !

De g. à d. : 6’2 à Antony, mon fish, 6’10 d’Harriett, 7’2 de Sam, 6’5 single fin d’Antony, 6’8 d’Antony et 6’3 à wam)

 

 

Omanu Beach Park : je surfais ce banc de sable quasi-quotidiennement, un requin y aurait été aperçu (j'ai conservé la coupure du journal histoire de faire peur à mes petits enfants)

 

Les sessions de surf ont été très inégales là-bas : de 20cm onshore à 1m5-2m glassy (houle de cyclone rules).

Le 31/10, les préviz annoncent une session moyenne, j’arrive sur la plage (qui est à 2min de chez wam), et là, perfection métallique ! 5 personnes qui m’ont laissé seule au bout de 2 heures… Un truc m’a tourné autour pendant quelques secondes, c’était pas un requin, car la forme était plus ronde qu’éfilée, coup de stress quand même… Le lendemain, sur internet, le report dit : « Vous auriez du venir sur Main Beach hier, c’était magique ! ». Les mecs qui ont eu la flemme de bouger ont du être verts…

Je me souviendrais longtemps du 26/12, ce jour-là, Ehrin, mon coloc américain, et moi avons eu une des sessions les plus extraordinaires : des lignes parfaitement glassy rentraient et s’enroulaient autour du banc de sable, l’horizon s’éteignait petit à petit (oui le soleil se couche derrière la dune, ça aussi ça fait bizarre…) et les derniers rayons du soleil enflammaient les nuages et par magie nous ont offert un arc-en-ciel, un pingouin est venu jouer avec nous. 2 jours après, la houle n’étant pas retombée, nous apprenions par hasard, en regardant les infos sur le télétexte local, la terrible nouvelle du tsunami qui est survenu à quelques heures/minutes près en même temps que notre session magique…

 

 

Petite visite au musée du surf (le plus grand de « l’Australasia », qui disent), les connaisseurs apprécieront…

Bonzaaa

Finition des rails impeccab'

Rabbit rules

Motif maori traditionnel sur un longboard

Mon quiver

Quelqu'un a-t-il déjà vu ce film ?

 

 

 

 

Il était maintenant temps de passer aux choses sérieuses…

 

 

 

 

 

 

To be continued...


Par mowax

 
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