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Voilà maintenant plus de vingt ans que le thruster à vu le jour sous nos planches. Les trois ailerons se sont imposés à nous comme quelque chose de normal, c’est la loi de l’évolution vers un surf dit « moderne ».

Voilà maintenant plus de vingt ans que le thruster à vu le jour sous nos planches. Les trois ailerons se sont imposés à nous comme quelque chose de normal, c’est la loi de l’évolution vers un surf dit « moderne ». Aujourd’hui la majorité des pratiquants n’on jamais posé leur pied sur autre chose qu’un tri-fin. Il n’existe pas une manière de surfer universel et chacun, avec son style, ses préférences, crée la propre dynamique de son surf. Surfer sur des planches aux shapes différents peut apporter au surfer une réelle maîtrise de son sport. En passant d’un fish, un single ou un longboard, nos sens s’affûtent et nos reflex se développent. Quand on reprend sa bonne vieille planche adorée que l’on connaît par cœur, c’est là que l’on voit le plus du changement. Goûter à la conduite d’un single au bottom-turn par exemple évite de s’enraciner dans une conception trop souvent tournée vers le culte de la performance. Sans parler à proprement dit sur shape générale des planches, cet article à plus pour but de donner un éclaircissement sur les différences de glisse selon le nombre de dérive d’une planche.

 

Single-fin, Twin-fin ou thruster ?

 

Le single-fin :

La particularité du single réside dans sa difficulté a tourné rapidement. Le seul aileron, généralement de grande taille ne permet pas de prendre des courbes rapides (j’entends pour le commun des surfers). Ce type de planche se surf en effectuant de grandes courbes sur le rail avec de très bons appuis. C’est idéal pour apprendre « la glisse » et les courbes !!! La vigilance s’impose, il est important sur un single de surfer grouper, plutôt sur l’avant de la planche et en maintenant son centre de gravité très bas. Le wipe out n’est jamais loin avec ce type de planche car le single ne pardonne aucun écart, aucune erreur. C’est une planche technique pour un usage limité.

Le twin-fin :

Personnellement je n’ai jamais eu l’occasion de surfer avec un twin. Il en ressort, après mes différentes investigations que le twin-fin est un outil très instable !?! (Le plus instable des trois versions) Avec deux ailerons plus petits que le simple single, ce type de planche se surf essentiellement sur le rail. Le twin est visiblement une vraie savonnette dès qu’il se retrouve à plat. Wipe out ou effet toupie garanti. C’est une planche très rapide, très « fun » et qui demande une grande maîtrise du surf sur le rail.

Le thruster :

Avec un thruster les courbes sont plus franches, les appuis plus sur et sans surprise. Rien de tel pour envoyer des manœuvres ou simplement surfer en toute « sécurité ». C’est donc la planche adaptée au surfer lambda ou au plus radical d’entre nous. On retrouve dans un tri-fin les possibilités d’un twin dans les « slides » avec beaucoup plus de stabilité sur l’arrière de la planche du fait de sa troisième dérive centrale. On comprend mieux pourquoi le tri est partout quand on à déjà « rider » sur les autres supports. Le thruster est un peu la planche universelle.

 

Mais c’est quoi au juste une dérive ?

Aussi important que le shape de la planche, le nombre et la forme des dérives influencent notre surf. Afin de mieux comprendre les différentes réactions de nos dérives, voici une petite explication hydrodynamique. Tout comme celle d’une planche, la forme d’une dérive combine plusieurs cotes qui forment un tout réactionnel. L’embase, le rake, la profondeur et le flex sont autant de paramètres pouvant modifier le comportement d’une dérive et donc d’une planche.

 

L’embase :

L’embase est une donnée unique qui détermine le shape de la dérive. C’est sa largeur. La dérive à pour but de gérer nos appuis en mouvement sur la vague. L’embase, à elle selle, procure au surfer (selon sa longueur)  plus ou moins d’appuis en action. Plus le surfer est puissant ou si la vague est grosse, plus la dérive doit encaisser les contrainte pour garder un comportement sain. Pour un thruster, l’embase d’une dérive est bien moins importante que pour celle d’un single car multiplier par trois.

 

Le rake :

Le rake désigne l’inclinaison de la dérive. S’il est élevé, cela signifie qu’il à une courbe très importante, la pointe de la dérive vise le tail de la planche. A l’inverse, un rake peu prononcé signifie une dérive droite, plus perpendiculaire à la planche. Le rake influence la rotation de la planche. Moins il est prononcé et plus le pivot est facile. Le choix du rake doit être combiné avec le shape arrière d’une planche. Une planche large aura plus besoin d’un rake prononcé afin de faciliter le virage et inversement.

 

La profondeur :

La profondeur détermine une surface de la dérive, au même titre que l’embase. Combiné avec cette dernière, elle procure l’appui dont le surfer à besoin. Plus la dérive est grande, plus elle offre une résistance latérale à l’eau et dons plus d’énergie de rebond. Cette énergie peu devenir un handicape si l’on veut taper des rollers. Sur le thruster, les petites dérives offrent moins de résistance latérale, moins d’énergie, il est donc plus facile de tourner. A l’inverse, la dérive unique du single avec surface importante oblige le surfer à avoir des appuis solides pour pouvoir tourner.

Le flex :

Le flex comme son nom l’indique est la capacité de la dérive a se déformé sous l’action de l’eau (souplesse). Sur un shape moderne style thruster, plus les dérives sont rigides, meilleur est le comportement de la planche, notamment pour envoyer des grosses figures bien contrôlées. Les nouveaux matériaux et l’apparition des dérives carbone on contribués à augmenter cette rigidité. Un surfer puissant peut aujourd’hui pousser sous sa planche sans attendre un effet « retour » de ses dérives. La perte d’énergie est largement réduite. Sur un single, l’effet rebond d’une dérive reste quand même un avantage. Lors du virage, sous l’impulsion du surfer la dérive unique fléchit et se détend en fin de courbe propulsant la planche et l’homme vers le plaisir de la glisse.

Maintenant reste à savoir le style de surf que l’on veut pratiquer. Surf puissant, grandes courbes, tailles des vagues. Les possibilités sont multiples et aujourd’hui le marché de la dérive amovible nous offre un bon moyen de comprendre notre glisse et d’adapter sa planche à ses exigences et/ou à son niveau.

 

Bon surf à tous.

 

Jaysurf.

"Merci pour cet article!Mais je me pose une tyte question!Pour un longboard,quelle est la meilleure solution "1 aileron" ou "3 ailerons"???ctutu 


Par mitirapa

 
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