récit d'un trip d'anthologie en Inde de tybonbon et JM

Voici un bilan d’un voyage en Inde de Nicolas tybonbon et Jean-Marie Lancien, deux étudiants de l’ICAM à Nantes qui ont été en Inde l’été dernier. Depuis, ils se sont fait le Portugal et ils partent bientôt pour 3 mois au Mexique !
Texte et photos de Tybonbon
Tybonbon

jean_ma dans une gare avec une chèvre juste derrrière, quelques minutes après une vache est venue pissée sur leur affaire!
« Tout d’abord, salut au team surf4all, merci Mitirapa et Charlytutu de faire rêver tous les riders et permettre aux surfos de s’exprimer aisément.
Petri en inde : J.M et Nico : nous avons eu l’opportunité d’aller en Inde. Ceci dit, ce voyage n’a rien d’un surf-trip, mais avant tout, c’est une mission humanitaire. Cependant, nous avons eu la bonne idée d’amener le matos de body.

jeanma en droite bien grasse
Nous sommes partis avec 10 étudiants de notre école dans le but de remplir un travail demandé par notre école (une mission en entreprise). Mais nous pensions avant le départ, que malgré notre travail nous arriverions à caller quelques sessions.

1) PLUS DE SESSION QUE PREVU
Se trouvant à cinq kilomètres de la mer (je ne dirai pas où afin de préserver le monde des envahisseurs que nous sommes) et ayant un peu de temps libre, nous sommes parti cash en repérage voir s’il y avait moyen de surfer. Avec de la chance, nous sommes tombés sur un beach break d’1 m50 avec une lèvre assez épaisse.

tybonbon au taquet!
Le lendemain, c’était parti, on prend le bus qui n’avance qu’à 20 km/h, en lycra, paraissant aux yeux des indiens comme des extraterrestres. Eh oui, ils n’ont jamais vus de surfer de leur vie.

un pécheur surfant pour rentrer au bord, ils passent aussi la barre avec leur bateau
Bref : session de 2 m, eau à 28 °C, et nous passons de bonnes manoueuvres ( roll-spin, roll, project…), on est à fond, la motiv est là, pas question de décevoir nos 200 Spectateurs indiens qui nous crient dessus depuis le rivage à chaque figure replaquée et à chaque vague prise. Les indiens sont euphoriques, nous encerclant, ils essayent de nous serrer la main, savoir nos noms qu’ils crient partout, ils nous prennent pour des boss, ils nous avaient prévenu qu’il y a eu beaucoup de mort dans la mer (ils vont pécher dans des petites barques et bien des personnes ne savent pas nager).Pour eux, la mer reste quelque chose de sacré et s’avère parfois impitoyable.

gras!gras
2) LE BEACH BREAK PUISSANt
Le vent a soufflé toute la nuit et le réveil se fait dans un calme impressionnant avec le cri des gamins et des oiseaux.

tybonbon s'eest déboité le genou sur cette vague!
La mission commence. Il faut déjà trouver un bus avec un nom illisible. Au bout d’une demi-heure un bus bondé apparaît, environ 100 personnes dans un bus de 50 places, on arrive tout de même à nous faire une place habillés d’1 lycra, nos palmes et 2 sous pour payer le bus. Les indiens se rappelaient de nous. Nous sommes accueillis en star, toutes les personnes veulent nous inviter chez eux boire une tasse. Nos mettons un quart d’heure pour nous mettre à l’eau, ce n’est pas évident à leurs faire comprendre que nous voulons aller à l’eau le plus vite possible, malgré qu’il sont tous très sympa.

ils étaient tous les deux à l'eau la dedans!
Cette session sera la plus grosse de notre trip. Des tubes aussi larges que haut, et c’est monté très haut. Avec ma palme faite d’un pneu et d’une claquette, je ne peux éviter la plus grosse vague qui me déboîte le genou et me ramène au bord complètement K.O. Là où se rejoignent l’océan Indien, la mer du Bengale et le golfe d’Arabie il ne vos mieux pas faire les cons au risque de se retrouver plus bas, en Antartique.

les crs de plage qui ont essayé de les faire sortir de la flotte!
3) Le matos
Le matos est une chose qui ne faut pas négliger lors d’un trip-surf. En effet, après deux sessions, je perds mes palmes faut de n’avoir vu qu’elles étaient trop grandes. Je devais donc me débrouiller à surfer le long du trip avec une claquette et un bout de pneu rafistolé de ficelle, bon çà ressemble à une Viper compet mais çà n’a pas les qualités.

tybonbon et sa palme indienne