Récit et photos de JULIEN BACAL

"Suite à de nombreuses remarques concernant le topic lancé sur le forum me demandant de pousser un peu le truc et de faire un article, j'ai décidé de revoir tout ça et de développer un peu (merci à butch et charlytutu de m'avoir motivé)

11 février 2003

Dans quelques jours, je vais pouvoir bénéficier de la semaine de vacances accorder aux étudiants de la fac de sciences de Montpellier. Je guette telles un aigle sur sa proie toutes les prévisions possibles et imaginables pour la cote Atlantique. Ma chère Bretagne risque de ne pas être au top, et le nombre de kilomètres à parcourir me fait abandonner cette destination, au profit de la Côte basque : 2 fois moins de kilomètre pour deux fois plus de houles.
Le vent risque d'être faible on-shore dés le dimanche pour ensuite tournée off shore avec une houle s'amortissant lentement mais totalement jusqu'au milieu de semaines d'après.
Cela n'est certes que prévisions, mais le tout semble confirmé la veille du départ.

Dimanche 15 février

J'arrive à Anglet vers 15h, fatigué par près de 6 h de routes. Je vais direct sur la barre, non pas pour checker, mais pour déguster un Big Mac (désolé). Le spot se trouvant juste derrière, je check : la houle est bien la, la marrée est cependant un poil trop haute et un lonbboarder s'amuse à se faire détruire dans le shorebreak destructeur, si caracteristique de ce spot.
La marrée baisse, les séries commencent à rentrer, et le spot, à se peupler. Trop fatigué, je décide de ne pas me mettre à l'eau et de prendre quelques photos en attendant que l'auberge de jeunesse ouvre, soit environ 2 heures plus tard. Je check ensuite vite fait les spots, mais tout semble plus ou moins saturé à l'exception du VVF ou quelques bodys prennent quelques boites dans le shorebreak...

Belles couleurs sur les cavaliers

le shorebreaks du VVF

Lundi 16 février

Checkage dés 9 h du mat, les plages d'Anglets envoient des vagues d'un bon mètre cinquante voir plus, et personne dans l'eau. Etant donné la saison, je ne me sens pas pour une session en solo dans de telles conditions. Finalement, je me mettrais à l'eau à la Grande plage pendant près de 3 h, une de mes meilleures sessions sur ce spot, qui s'est finis sous la pluie avec un autre bodyboarder et une bonne gauche d'environ 1.2 m.
Après midi, je pars checker les spots du sud : Guéthary, très jolie et consistant : plus de 2.5 m. L'idée de ma mettre à l'eau m'a affleuré l'esprit quelques instants, mais.... comment dire... je ne me sentais pas de me presenter sur ce spot legendaire avec mon bodyboard, spot qui n'a pas grand interet avec un tel engin. Un jour peut être, quand j'aurai le niveau en longboard, j'irai rider ce spot... Je reste au bord, l'œil rivé à l'objectif, profitant du spectacle que m'offre cette bande de chanceux qui enchaîne les drops vertigineux..."un jour, je serais avec eux..."
Je passe ensuite rapidement à Lafit' qui est loin d'être dans ses meilleurs jours.

VVF, le matin

Guethary

Guethary

Guethary

Lafit'

Mardi 17 février

On recommence comme la veille, checkage des conditions: la houle à baissée et le vent est off-shore. Je me mets à l'eau plage de l'Océan, rejoignant ainsi une dizaine de rider.
En passant la barre, un mec se calle dans le barrel pendant plus de 3 secondes, une éternité quand cela se déroule sous vos yeux... Je me dis alors que j'ai bien fait de prendre mon appareil aquatique avec moi. Quelques minutes plus tard un surfeur partira Backside pour se caller directement dans le barrel, avec un style (prononcer staïle ;-)) digne des meilleurs : Je dirige vite fait l'appareil vers lui et déclenche, pensant avoir réalisé le cliché de ma vie, il s'avérera quelques jours plus tard que cette photo soit totalement ratée... Tant pis pour moi, mais je l'ai quand même vu de mes propres yeux, n'est ce pas le plus important ?

Le line up de la page de l'Océan, encore vierge

Océan

les cavaliers
 

Je me remettrais à l'eau le soir même au couché du soleil sur le spot des cavaliers

La nuit tombe, mais les tubes continuent de tourner">

Mercredi 18

9h30 : les cavaliers sont pris d'assauts pas seulement deux surfeurs dans des conditions qui oscillent entre 80 cm et 1.2m, je m'empresse de les rejoindre. On restera 3 sur ce pic pendant plus d'une heure, alors que le pic à coté, mou comme un chamalow prédirigé, se remplie à vue d'œil...

2 heures plus tard, il est déjà temps de prendre le chemin du retour. Un surf trip, certes court, mais comme je les aime...

La cote des basques : le berceau du surf en france

NB : j'ai un problèmes avec le code HTML, mon code est bon, mais l'editeur de l'article ne semble pas le comprendre..."

"Heureusement, moi je le comprends!, merci pour ce récit et les photos qui sont somptueuses."ctutu, éditeur HTML de surf4all!