« Barracuda de son surnom, est un homme grand et longiligne. Prof de gym à l’USC en 1931,il fut capt de l’équipe de natation de l’athlétique club de LA de 1931 à 1948.

Tout naturellement, la plage de Venice ,l’accueilli comme Life Guard. La planche de sauvetage, du poste de secours, fut son premier amour pour le surf. Adepte, également de la plongée sous-marine, en 1932,il troqua son équipement de plongée pour une vielle paddle board pour pouvoir faire du surfing.

Apres la guerre, l’achat d’une camera 16m/m s’imposa et les premières pelloches sur le surf étaient développées. Enseignant au LA unified school ,lui laissait le temps des aller et retour LA/HONOLULU/TAHITI.

1953,fut l’année des premières projections de « HAWAIIAN SURF MOVIES .La promotion, assez rudimentaire, était par l’affichage d’affiches, faites par ses mimimes et collées sur les poteaux électrique de SANTA MONICA.Apres avoir arrêté l’enseignement, il réalisa un film par an. Le surf riding devenait de plus en plus populaire dans cette Californie, terre de tous les excès.

Bud Browne en tira partie, il fut le premier a diffuser ses films commercialement. Bon nombres de salles de sports et de salles publiques de la JOLLA à SAN FRANSCISCO accueillis ses films. Hawaii fut sa terre de prédilection, pour lui et sa camera, bon nombre de ses films furent tourné las bas, et plus particulièrement sur le north shore. Makaha était dans sa ligne de visée, il a donne, a ce spot, la notoriété qu’on lui connaît.

Dans « Trek to Makaha », on y voit les championnats de surf de 1956,qui attirait des surfeurs du monde entiers. Malheureusement, il loupa, l’occasion unique de filmer, la plus grosse vaque shootée par Greg NOLL, il était en voyage de promotion en australie.

La séquence  dans « Surf Down Under », inédite à l’époque, nous montre une prise de vue à l’intérieur d’un life boat Australien en train de surfer un vague énorme. L’histoire raconte que BROWNE avait oublier de charger le magasin de la camera, donc il recommença…..Le cauchemar pour un cadreur. Le fait d’inclure, dans ses films des images un peu touristiques, animaux, sketch, surf party, beach scene…etc

Fut déterminant pour la destinée des surfeur voyageurs et surtout donna lieu au premiers surf trip  en Australie et aux îles hawaii.                             

En 1959 PHIL EDWARTS (le plus style des surfeurs, à mon goût) eu le rôle principal dans « CAT ON A HOT FOAM BOARD » Ils se rencontrèrent en 1958 chez HOBIE et là est né le projet du film, autour sûrement d’en verre et d’un longboard…. 

 Sur tous ses films, un intervenant, d’une qualité, que je définirais grotesque, mais c’est l’époque qui veut ça, faisait les gags de ses films, un certains HEVS !

 Les commentaires étaient  assez rudimentaires, le plus souvent improvisés, selon sa forme et le feeling du moment …La  radio KUMU a mis a sa disposition, des 1961,le matos nécessaire  pour monter des bandes sonore, car le publique jeune, bruyant, surfeur en demandait toujours plus…Ainsi il pouvait envoyer ses films « prêt à projeter », à l’autre bout des USA, sans se deplacer….Le film bizness arrive…..

L’Australie, la Nouvelle Zélande, L’Afrique du sud, la France (très peu, dommage) et l’Angleterre ont eu un regain d’intérêt pour ses films qui dégageaient  un style de vie assez exotique. Malheureusement l’essor de ses productions, toucha qu’une minorité de personnes, juste le surfeur. Le grand publique bouda ce genre de film.

Dans les années 60,beaucoup le copia et certain l’égala comme Bruce Brown, avec comme conséquence, cette fois un accroissement du publique.

Phil Edwarts ,Weber ,Trent , Peter Cole ,Mike Doyle ,Munoz étaient présent dans tous ses films. Le grand Lopez fit des apparitions dans les films des 70’s « GOING SURFING ».

 Des images sous-marines exeptionnelles, en 35m/m, furent réaliser dans «FIVE SUMMER STORIES »avec des sacs étanches, en caoutchouc, il avait l’habitude de gagner le line up à la nage au pipe. Il restait 3 à 5 heures en shootant les shooteurs de l ‘époque. ……IL fut le premier cinéaste à sortir de l’eau au pipe, avec une camera 35m/m étanche..  Sur le tournage de « BIG WESNSDAY » la vitre frontale de son caisson a explosé sous l’impact de la lèvre assassine « Sunsetoise.Waimea et le pipe ont eu raison, plusieurs fois de son matériel….

« You ‘ll dance in Tahiti » a été le tournage de toutes ses passions, il y est retourne une dizaine de fois, séduit par la beauté capricieuse (je le comprends ) et l’insouciance de ses habitants….

 Voilà la vie et les films de Monsieur Bud BROWNE qui a été berce par les voyages et les decouvertes. Il n’a pas fait fortune, mais vivait et gagnait relativement bien sa vie pour réinvestir dans les productions suivantes……..

 D’après une interview de G .MC Clelland.   Merci au édition Vent de Terre.