REGLEMENTATION
DE LA PLAGE ET DES ACTIVITES NAUTIQUES
RAPPEL : LOI DU LITTORAL
OBLIGATION
DE SECURITE DU MAIRE
Loi N° 86.2 du 3 Janvier 86, relative à l'aménagement
, à la protection et la mise en valeur du littoral.
- Sur la plage
L'accès des piétons aux plages est libre sauf si les
motifs justifiés par des raisons de sécurité,
de défense nationale ou de protection de l'environnement nécessitent
des dispositions particulières.
L'usage libre et gratuit par le public constitue la destination fondamentale
des plages.
Sur sa Commune le Maire réglemente par des arrêtés
municipaux.
Sauf autorisation donnée par le représentant de l'Etat
dans les Départements, après avis du Maire, la circulation
et le stationnement de véhicules terrestres à moteur
ou autres que des véhicules de secours, de police et d'exploitation
sont interdits, en dehors des chemins aménagés, sur
le rivage de la mer, sur les dunes et les plages appartenant au domaine
public ou privé des personnes publiques lorsque ces lieux sont
ouverts au public
* Dans l'eau
Le Maire exerce la police des baignades et des activités nautiques
pratiquées à partir du rivage avec des engins de plage
et des engins non immatriculés. Cette police s'exerce en mer
jusqu'à une limite fixée à 300 m à compter
de la limite des eaux.
Le Maire réglemente l'utilisation des aménagements réalisés
pour la pratique de ces activités. Il pourvoit d'urgence à
toutes les mesures d'assistance et de secours.
" Le Maire délimite une ou plusieurs zones surveillées
dans les parties du littoral présentant une garantie suffisante
pour la sécurité des baignades et des activités
nautiques mentionnées ci-dessus. Il détermine des zones
de surveillance (zones entre les panneaux " abeilles ")
et des périodes de surveillance. Hors des zones et des périodes
ainsi définies, les baignades et activités nautiques
sont pratiquées aux risques et périls des intéressés
".
Le Maire est tenu d'informer le public par une publicité appropriée,
en Mairie et sur les lieux où elles se pratiquent, des conditions
dans lesquelles les baignades et les activités nautiques sont
réglementées, ainsi que des résultats des contrôles
de la qualité des eaux de ces baignades accompagnées
des précisions nécessaires à leur interprétation.
La coordination de la mise en oeuvre opérationnelle de l'ensemble
des moyens de secours pour la recherche et le sauvetage des personnes
en détresse est assurée sur l'ensemble des eaux maritimes
par l'autorité de l'Etat.
Les organismes de secours et de sauvetage en mer sont agréés
par l'Etat.
REGLEMENTATION DES ACTIVITES NAUTIQUES
1 - Activités nautiques
Le surf et ses disciplines associées sont considérés
comme des activités nautiques. Le pouvoir de police des activités
nautiques du Maire lui donne la possibilité de prendre des
arrêtés municipaux concernant les conditions de pratique
des activités nautiques sur sa Commune, en vue " d'assurer
le bon ordre, la sûreté, la sécurité et
la salubrité publique " ( Art. L 2212 - 1 et L 2212 -
2 du Code Général des Collectivités Territoriales).
Ces arrêtés municipaux doivent être portés
à la connaissance des usagers par voie d'affichage en Mairie
et sur les lieux de baignades (accès à la plage).
2 - Baignades
Les baignades sur les plages maritimes peuvent se répartir
en 3 catégories :
* Celles qui sont interdites par le Préfet pour un ensemble
de Communes ou par le Maire dans une Commune déterminée
en raison d'un danger exceptionnel.
* Celles qui sont aménagées par la Commune , soit en
régie soit en concession ou par un propriétaire privé.
* Celles où le public peut se baigner librement mais à
ses risques et périls.
Baignades interdites
Le principe de liberté d'accès au domaine maritime
ne s'oppose pas à ce qu'un Maire ou un Préfet interdise
les baignades sur les portions de plage dangereuses.
Les emplacements présentant des dangers particuliers, anormaux,
doivent être interdits et signalés, tout défaut
de signalisation entraînant, en cas d'accident, la responsabilité
de la Commune quand le danger est manifeste.
Baignades libres mais aux risques et périls de l'intéressé
Quand un lieu de baignade ne présente pas de dangers particuliers
(bancs de sable mouvants, rochers, tourbillons,...) la baignade peut
être laissée libre mais, faute d'aménagements
et de surveillance, elle ne peut que s'effectuer aux risques et périls
des nageurs en dehors de la zone de responsabilité.
Baignades aménagées
La Commune ne se dégagerait pas de sa responsabilité,
en matière de surveillance de plage publique, en instituant
une zone spéciale de surveillance des bains. En effet sa responsabilité
peut se trouver engagée en cas de faute lourde, même
en dehors de la zone de surveillance.
Les emplacements aménagés à l'usage de baignades
font l'objet d'arrêtés préfectoraux ou municipaux
pris sur la base de l'arrêté type annexé à
la circulaire N° 380 du Ministère de l'Intérieur
du 11 Juillet 66.
· la signalisation doit être concrétisée
par des marques permanentes de la zone littorale ou riveraine surveillée.
Les zones dangereuses et les obstacles insoupçonnables doivent
être signalés.
· Le fonctionnement continu sur les lieux dans le cadre d'un
horaire déterminé, d'un service de surveillance et d'intervention
immédiate doit être assuré.
· Une liaison avec un centre de secours doté de moyens
de réanimation et d'évacuation doit être prévue
3 - Signalisation
Le drapeau rouge : La baignade est interdite.
Ce drapeau peut être employé non seulement pendant les
heures de surveillance, mais encore éventuellement en dehors
de ces heures.
Pour les surfeurs les drapeaux rouges constituent une information.
Toute pratique se fait aux risques et périls de l'intéressé.
La pratique du surf peut être interdite par arrêtés
préfectoraux ou municipaux pour motifs particuliers (pollution,
épaves,….)
Le drapeau orange : La baignade est dangereuse mais surveillée
Il est nécessaire alors d'observer la plus grande prudence.
Le drapeau vert : La baignade ne présente pas de dangers particuliers
et est surveillée.
Le choix du signal à hisser à tel ou tel moment en
fonction du danger ou de l'absence relative de danger sera fait sous
la responsabilité du Maire, autorité de Police.
Lorsque le pavillon :
- n'est pas hissé en haut du mât, le public pourra se
baigner à ses risques et périls.
- est abaissé en cours de surveillance cela veut dire que les
services de secours procède à une intervention. Les
surfeurs se doivent alors d'apporter autant que faire se peut leur
aide aux secours engagés.
REGLEMENTATION
DE LA PRATIQUE DU SURF
Le Surf est un terme générique
qui définit " les activités pratiquées dans
les vagues ". Une vague est une onde qui se déplace sur
un plan d'eau pour déferler in finé sur la côte
maritime.
Toute personne qui utilise l'énergie d'une vague pour se faire
porter, peut donc être considérée comme un surfeur.
CARACTERISTIQUES DES DISCIPLINES ET PRATIQUES DE LA FFS
- Un surfeur, un longboardeur, un kneeboardeur est un pratiquant
qui utilise des planches en polyester ou en mousse, de longueurs variées.
Ces planches sont reliées aux pieds des pratiquant par un leash.
- Un bodyboardeur est un pratiquant qui utilise une planche de bodyboard
en mousse. Ces planches sont utilisées avec des palmes et un
Leash
- Un Skimboardeur est un pratiquant qui utilise une planche en polyester
ou en bois.
- Un Bodysurfeur est un pratiquant qui utilise des palmes et accessoirement
des plaquettes pour prendre des vagues.
- La pratique du Tow-In consiste à lancer un surfeur sur une
vague à l'aide d'un engin motorisé.
Les pratiquants de ces disciplines qui respectent les caractéristiques
ci-dessus, sont considérés comme des surfeurs autonomes.
Les utilisateurs de tout autre engin permettant de prendre des vagues
et ne correspondant pas aux caractéristiques définies
ci-dessus, ne sont pas considérés comme des surfeurs
. Pour des raisons de sécurité, l'accès à
la zone de baignade pourra être autorisé à ces
utilisateurs (planches en polystirène,matelas pneumatiques,..)
ou des zones de pratique spécifiques pourront être balisées.
Il pourra en être de même pour des pratiquants débutants
des disciplines présentées ci-dessus, considérés
comme des surfeurs non autonomes.
REGLEMENTATION DU SURF
Il est interdit de surfer dans la zone de baignade surveillée
.
La pratique des activités définies ci-dessus doit se
faire hors des baignades dans le respect des règlements techniques
(règles de sécurité, de priorités, etc…),
conformément aux attributions accordées par la délégation
de pouvoir du Ministère de la Jeunesse et des Sports à
la Fédération Française de Surf.
Toute personne utilisant un engin tel que planche de surf, de bodyboard
(en mousse, en polyester, ou en bois), de skimboard…, ne peut
être considérée comme un baigneur.
Pour assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité
et la salubrité publique, le Maire pourra prendre la décision
d'aménager des zones réservées aux pratiquants
débutants de ces activités.
Il est vivement déconseillé de surfer par temps d'orage
Les surfeurs doivent assistance à toute personne en danger
REGLES DE PRIORITE EN SURF LIBRE ET EN SURF ECOLE
D'après les statistiques la plupart des accidents de surf
sont dus à la collision de 2 surfeurs. La jurisprudence dominante
considère qu'en matière de surf, les règles de
la F.F.S., ayant vocation à s'appliquer conformément
à la délégation de pouvoir pour organiser et
réglementer la pratique du Surf accordée à la
FFS par le Ministère de la Jeunesse et des Sports.
1 - Règles de priorité essentielles concernant les
problèmes de sécurité
- La règle de base ne tolère qu'un seul surfeur par
vague à moins que 2 surfeurs n'empruntent sans se gêner
des directions radicalement opposées.
- Dans le cas où une vague déferle dans une seule direction
c'est le surfeur le plus au pic de la vague qui est prioritaire pour
toute la durée de son surf.
- Un surfeur qui a pris possession de la vague est prioritaire sur
un surfeur qui rame vers le large. En conséquence, le surfeur
qui remonte au large doit contourner la zone de surf.
2 - Règles complémentaires de convivialité
- Lorsqu'un surfeur placé le plus au pic, au point initial
de take-off a pris possession de la vague, il est prioritaire de la
vague pour toute la durée de son surf, même si derrière
lui un autre surfeur fait un take-off dans la mousse (snaking).
- Si au point initial de take-off, la droite et la gauche sont aussi
valables l'une que l'autre, la priorité reviendra au premier
surfeur en action qui fera une manœuvre dans la direction choisie.
Un deuxième surfeur peut donc partir dans la direction opposée
sur la même vague.
- Lorsque 2 pics séparés bien précis, éloignés
l'un de l'autre, se rejoignent à un endroit quelconque de la
vague, bien que chacun des surfeurs soit à la position le plus
au pic, à l'approche d'un point de rencontre, ils ne doivent
pas se croiser et sortir de la vague afin d'éviter tout risque
de collision.
- Un surfeur placé le plus au pic ne doit pas être gêné
par un autre surfeur qui rame pour prendre la même vague.
- En cas de risque de collision, il est toujours conseillé
au surfeur prioritaire de passer derrière le surfeur gêneur
et non pas devant lui et de faire le maximum pour l'éviter.
Le surfeur gêneur fera tout son possible pour tenir sa planche
en passant sous la vague (Canard) et non pas, en la repoussant vers
le surfeur prioritaire.
3- Collisions
L'Article 1384 du Code Civil précise que toute personne est
responsable des choses dont elle a la garde ou qu'elle utilise. Le
surfeur qui heurte un surfeur ou un baigneur est donc présumé
responsable de l'utilisation de sa planche. Toutefois, dans certaines
circonstances, les règles de priorités définies
ci-dessus pourront lui être opposées.
LE ZONAGE DES PLAGES
A - Rappels :
1) Autorité du Maire
" Le Maire exerce la police des baignades et des activités
nautiques pratiquées à partir du rivage avec des engins
de plage et des engins non immatriculés (cas du Surf) jusqu'à
une limite fixée à 300 m à compter de la limite
des eaux " .
" Le Maire délimite une ou plusieurs zones surveillées
dans les parties du littoral présentant une garantie suffisante
pour la sécurité des baignades et des activités
mentionnées ci-dessus. Il détermine les périodes
de surveillance,....".
(Cf : les arrêtés municipaux qui peuvent différer
d'une Commune à l'autre)
2) Le principe de liberté de baignades :
Le principe du droit, est celui de la liberté. Chacun est
donc libre de se baigner ou des pratiquer des activités nautiques
sur les plages du domaine public sauf si, pour diverses raisons, l'autorité
administrative a pris des interdictions particulières l'interdisant
en raison des dangers que présente l'endroit. La contrepartie
de cette liberté, c'est que la surveillance de ces activités
n'a pas à être effectuée.
La Fédération Française de Surf reste fondamentalement
attachée au respect du principe de liberté des baignade
et de pratique du Surf, sur tout le domaine public maritime. Dès
lors celles-ci s'exercent aux risques et périls des intéressés.
Ce point est repris dans l'article L. 131 - 2 - 1 du Code des Communes
complété par la loi du 3 Janvier 1986 lequel dispose
" Hors des zones et périodes ainsi définies (zones
surveillées, périodes de surveillance), les baignades
et activités nautiques sont pratiquées aux risques et
périls des intéressés. ".
B - Mise en place du zonage des activités
Il conviendra autant que possible pendant les périodes de
surveillance, de donner satisfaction aux utilisateurs du domaine public,
baigneurs comme surfeurs, en essayant de préserver un espace
de pratique approprié, dans l'intérêt et la sécurité
de chacun.
Il est très difficile de fixer une conduite commune à
adopter en cas de zonage. Suivant la configuration de leurs plages
et les impératifs de baignades, certains auront intérêt
à ce que des zones spécifiques pour débutants
soient délimitées. Ailleurs de telles mesures ne seront
pas forcément nécessaires. Dans tous les cas, il convient
de privilégier le dialogue avec les autorités municipales
et les services de surveillance des baignades, de déterminer
en concertation l'opportunité et les modalités de mise
en place de mesures adaptées.
Dans cet esprit, le zonage peut participer à une meilleure
sécurité de certaines pratiques:
- celles concernant les débutants : surfeurs, bodyboardeurs
- celles concernant l'utilisation d'engins non répertoriés
dans les règlements techniques des disciplines concernées
par la FFS : planche en mousse de polystyrène,…
Quelles que soient les mesures adoptées :
- Les Surfeurs devront impérativement respecter les zones
surveillées de baignade ;
- Les Ecoles de Surf devront se signaler sur la plage en accord avec
les services de secours (fanions triangulaires verts avec au milieu
un rond rouge)
- Dans le cas de zonage des plages, la signalisation utilisée
devra être clairement différente de celle utilisée
pour la signalisation des Ecoles et des baignades. L'utilisation de
drapeau Bleu avec au milieu un rond Jaune, pour signaler des zones
réservées aux débutants, nous semble appropriée.
LE SECTEUR ECOLE DE
LA F.F.S.
LES OBJECTIFS
Les deux objectifs essentiels sont :
- la qualité de l'enseignement,
- la sécurité des pratiquants.
La labellisation des Ecoles, mise en place par la Fédération
répond à ces objectifs. Elle a pour but de développer
et de promouvoir la mise en place de structures Ecoles (sous forme
associatives ou privées) répondant à des critères
de :
- qualité de l'accueil au sein des structures : information,
locaux, matériels,...
- qualité de l'encadrement : moniteurs diplômés
- qualité de l'enseignement : sécurité, progression
pédagogique,...
Les publics concernés
Les disciplines concernées par la réglementation sont
toutes les variantes du Surf, à savoir : le Surfboard, le Bodyboard,
le Longboard, le Kneeboard, le Skimboard, le Bodysurf.
EDUCATEURS - ANIMATEURS
Pour répondre au besoin de qualification des moniteurs pour
enseigner contre rémunération, il existe :
Deux diplômes d'Etat d'Educateurs :
- le Brevet d'Etat 1er Degré de Surf : Le titulaire de ce
diplôme est un Educateur qui peut enseigner contre rémunération
et ouvrir à ce titre un établissement sportif d'enseignement
du Surf - Article 43 de la loi du 16 Juillet 1984 modifiée-
- le Brevet d'Etat 2ème Degré de Surf : ce diplôme
élargit les compétences du BEES 1, à l'entraînement,
la gestion de structures, la formation de cadres
1 diplôme Fédéral d'Animateur :
Le Brevet Fédéral 2ème degré : Ce diplôme
est inscrit au tableau B des diplômes de l'arrêté
du 4 mai 1995 modifié fixant la liste des diplômes ouvrant
droit à l'enseignement, l'encadrement et l'animation contre
rémunération des activités physiques et sportives.
Cette homologation est valable, sous certaines conditions, jusqu'au
31 décembre 2000 - Instruction 00 056 JS du 31 Mars 2000).
Ces conditions sont les suivantes : " Encadrement du surf et
du Bodyboard dans les établissements affiliés à
la Fédération Française de Surf ou agréés
par elle, pendant les périodes de vacances scolaires, à
raison de 2 brevetés fédéraux pour un Brevet
d'Etat exerçant dans l'établissement ".
Les prérogatives attribuées aux titulaires de ce diplôme
appellent certains commentaires, concernant le champ de compétences
de ces enseignants notamment en matière de pédagogie,
de sécurité et de lieu d'exercice :
- Le choix de la zone de surf, la constitution des groupes, le choix
de la progression pédagogique ne relèvent pas du champ
de compétences des titulaires de ce diplôme mais de celle
du Brevet d'Etat.
- Le Brevet d'Etat doit être physiquement présent lors
de toute situation d'enseignement des brevetés fédéraux.
- Enfin au terme des Statuts et Règlement Intérieur
de la Fédération Française de Surf, sont considérés
comme établissements affiliés ou reconnus (agréés)
par elle, les Clubs affiliés et les structures Ecoles labellisées
LES LICENCES FFS
La délivrance d'une licence est un acte volontaire qui affirme
l'engagement du titulaire à pratiquer l'une des disciplines
du Surf réglementées par la FFS et à se conformer
à ses règles.
La Fédération propose à ses adhérents
4 types de licences :
La licence pratiquant :
Elle s'adresse aux personnes désirant pratiquer le surf ou
l'une des disciplines associées dans le cadre d'une activité
autre que celle de faire de la compétition. Elle permet cependant
de participer aux compétitions internes du club. Sa durée
est valable pour toute l'année en cours. Elle assure le licencié
en Responsabilité Civile, en garantie Individuelle Accident,
en Garantie Assistance.
La licence compétition :
Elle s'adresse aux personnes souhaitant participer aux compétitions
fédérales nationales, régionales ou départementales,
ainsi qu'aux compétitions internationales de l'I.S.A. Sa durée
est valable pour toute l'année en cours. Elle assure le licencié
en Responsabilité Civile, en Garantie Individuelle Accident,
en Garantie Assistance.
La licence Ecole :
Elle s'adresse à toute personne pratiquant le Surf ou l'une
des disciplines associées dans le cadre d'une formation pédagogique.
Sa durée n'est valable que pendant les heures de cours. Elle
assure alors le licencié en Responsabilité Civile et
en Garantie Individuelle Accident.
La Licence Dirigeant-Educateur
Elle s'adresse plus particulièrement aux dirigeants des associations
affiliées, aux responsables des Etablissements agréés
(Ecoles de Surf privées labellisées par la FFS), aux
éducateurs sportifs des Clubs ou Ecoles. Elle assure le licencié
en Responsabilité Civile, en Garantie Individuelle Accident,
en Garantie Assistance.
NIVEAUX DE PRATIQUE
Dans le cadre de la labellisation des Ecoles de Surf, la Fédération
Française de Surf a mis en place 5 niveaux de pratique en Surf
et en bodyboard déclinés dans les carnets de progression
pédagogique " Passeports Surf et Bodyboard ". A chacun
de ces niveaux correspond un diplôme. Il s'agit du :
- Niveau 1 de pratique : 1ère mousse
- Niveau 2 de pratique : vague de bronze
- Niveau 3 de pratique : vague d'argent
- Niveau 4 de pratique : vague d'or
- Niveau 5 de pratique : niveau compétition
CREATION
D'UNE ECOLE DE SURF
Les dirigeants de Clubs
ou les responsables de structures privées doivent savoir alors,
que l'ouverture d'une Ecole de Surf est soumise à un certain
nombre de contraintes : législatives, réglementaires,
d'encadrements, de fonctionnement et de sécurité,
OBLIGATION D'INFORMATION
Le Maire étant le responsable de la Police des plages et de
la Sécurité sur le territoire de la Commune, les personnes
physiques ou morales désirant exercer une activité de
type Ecole de Surf, devront au préalable de toute activité
ou installation, informer le Maire de leur intention.
Dans le cas d'une pratique de type Ecole itinérante, le responsable
de l'Ecole devra informer les Maires des différentes Communes
sur lesquelles l'Ecole compte exercer.
OBLIGATION DE DECLARATION
Le décret N° 93-1101 du 3 septembre 93, fait une obligation
de déclaration, auprès du Préfet de son domicile,
à toute personne physique ou morale désirant exploiter
un établissement visant à l'organisation et la promotion
des activités physiques et sportives (et donc des Ecoles de
Surf).
Les déclarations seront adressées à la Direction
Départementale de la Jeunesse et des Sports qui établira
à cet effet un registre permettant de recenser ces déclarations.
Pour les exploitants d'établissements :
La déclaration doit mentionner :
- les noms, prénoms, domicile, date, lieu de naissance, domicile
de l'exploitant ou des administrateurs et gérants si l'exploitant
est une personne morale et dans ce cas la forme juridique et la dénomination
sociale et le siège de celui-ci
- S'il s'agit d'une personne physique, une fiche d'Etat Civil, un
extrait de casier judiciaire (bulletin N°3) datant de moins de
3 mois et, s'il doit enseigner personnellement contre rémunération
les activités physiques et sportives, une copie de sa déclaration
comme indiquée ci-desssus.
- S'il s'agit d'une personne morale, la copie de ses statuts et un
extrait du casier judiciaire (bulletin N°3) datant de moins de
3 mois de chacun de ses administrateurs ou gérants
- L'objet principal de l'Ecole, la nature des disciplines enseignées
et les lieux où elles sont enseignées ou pratiquées
- Le cas échéant les noms, prénoms, date et lieu
de naissances, titres et diplômes des personnes devant enseigner
contre rémunération
Pour chacun des intéressés :
La déclaration annuelle doit mentionner les Nom, prénoms,
date et lieu de naissance, domicile, titres et diplômes.
Cette déclaration doit en outre être accompagnée
:
- d'une fiche d'Etat Civil
- d'un extrait de casier judiciaire (bulletin N°3) datant de moins
de 3mois
- d'une copie certifiée conforme des titres et diplômes
Toute modification d'un des éléments énoncés
ci-dessus doit être déclarée dans les mêmes
formes et dans un délai maximum d'un mois suivant le jour où
elle est intervenue.
Les D.D.J.S. mettent des imprimés spéciaux à
la disposition des déclarants pour remplir ces formalités.
Les éducateurs ayant procédé à cette déclaration
administrative recevront des DDJS une carte professionnelle attestant
qu'ils ont accompli cette formalité
OBLIGATION D'ASSURANCE
L'article 37 de la loi du 16 Juillet 84 fait obligation aux établissements
visant à l'organisation et la promotion des activités
physiques et sportives (et donc des Ecoles de Surf) de :
- souscrire un contrat d'assurance en responsabilité civile
couvrant les exploitants, les éducateurs et les élèves.
Une garantie en Responsabilité Civile est incluse dans le contrat
d'assurance souscrit par la F.F.S. pour ses licenciés et associations
affiliée.
- d'informer leurs adhérents de leur intérêt à
souscrire un contrat d'assurance de personne ayant pour but de proposer
des garanties forfaitaires en cas de dommage corporels.
Une garantie Individuelle Accident est incluse dans les " licences
écoles " de la F.F.S., d'où l'intérêt
pour les Ecoles de licencier systématiquement les élèves
des Ecoles.
OBLIGATION DE DIPLÔMES
L'article 43 de la loi du 16 Juillet 84 stipule qu'à l'exception
des agents de l'Etat pour l'exercice de leurs fonctions " nul
ne peut enseigner, encadrer ou animer contre rémunération
les activités physiques et sportives, à titre d'occupation
principale ou secondaire, de façon régulière
ou saisonnière ou occasionnelle, ni de prendre le titre de
professeur, d'entraîneur, de moniteur, d'éducateur ou
tout autre titre similaire, s'il n'est pas titulaire d'un diplôme
inscrit en fonction du niveau de formation auquel il correspond et
des professions auquel il donne accès, sur une liste d'homologation
des diplômes des activités physiques et sportives ".
En ce qui nous concerne seules les personnes titulaires :
- d'un Brevet d'Etat 1er Degré de Surf
- du Brevet Fédéral 2ème degré homologué
dans les conditions définis préalablement.
sont susceptibles d'entrer dans le champ de cet article
Cas des ressortissants étrangers :
L'article 43.2 indique : " que les ressortissants d'un Etat membre
de l'Union Européenne ou d'un Etat faisant partie à
l'accord sur l'Espace Economique Européen qualifiés
pour exercer légalement dans un de ces Etats mais non établis
en France peuvent y exercer à titre Occasionnel les activités
professionnelles visées à l'article 43 sous réserve
d'avoir effectué une déclaration à l'autorité
administrative préalablement à leur prestation en France
".
Le décret n° 96-1011 du 25 novembre 1996 relatif à
la prestation des services d'éducateur sportif pour les ressortissants
d'un Etat membre de l'Union Européenne ou d'un autre Etat partie
prenante à l'espace Economique Européen est venu préciser
le modèle de déclaration administrative. (Ces textes
ont été appliqués dans les Landes en 1999 suite
aux contrôles des ressortissants encadrant la pratique du Surf
sur le littoral landais)
Enfin l'article 6 du décret du 3 Septembre 93, impose aux
exploitants d'afficher les titres et diplômes attestant de la
qualification et de l'aptitude de l'enseignement contre rémunération
des personnes qu'ils emploient.
OBLIGATIONS DE SECURITE
EN ECOLE DE SURF
ENCADREMENT
1 moniteur pour 8 élèves maximum à l'eau par
conditions idéales.
C'est le moniteur (Brevet d'Etat) qui décide du nombre d'élèves
à l'eau jusqu'au seuil de 8, en fonction de leurs capacités
et des conditions du milieu.
REGLES DE SECURITE
Il est rappelé que lors de l'ouverture d'une Ecole de Surf
la première tâche des moniteurs consistera à prendre
contact personnellement avec les responsables de la sécurité
des plages (M.N.S.) et de les informer de leur activité.
· Les Ecoles de Surf doivent éviter d'enseigner sur
les spots occupés.
· Dans la mesure du possible il est souhaitable que les Ecoles
de Surf enseignent à l'intérieur de la zone réglementée
(quand elle existe et pendant les périodes de surveillance),
en accord avec les services chargés de la surveillance des
plages.
· En Ecole de Surf, il est interdit de surfeur par temps d'orage
avec foudre.
Les moniteurs sont les seuls responsables :
- du choix du site et de l'emplacement de leur activité
- du choix des élèves : ils devront vérifier
au début de stage que ces élèves savent nager
- du choix du matériel d'intervention et du mode d'intervention
en cas d'incident
MATERIEL PEDAGOGIQUE
Les planches seront de préférence en mousse ou shapées
avec un nez arrondi le moins agressif possible, équipées
de protection molles type "Nose Guard".
Les dérives ne présenteront pas de bord exagérément
tranchant
Les planches ne présenteront pas d'accrocs et de parties coupantes
susceptibles de blesser
Les leachs seront systématiquement vérifiés et
entretenus
Le port de combinaison est obligatoire lorsque la température
de l'eau est inférieure à 18° et lorsque les conditions
de mer sont difficiles
MATERIEL DE SECURITE
Le moniteur devra avoir auprès de lui, au cours de sa leçon,
une paire de palmes ou une planche de surf ou une bouée-tube,
lui permettant de porter secours.
A proximité immédiate (dans son local, son véhicule
ou sur la plage), le moniteur devra avoir en sa possession :
- une trousse de premier secours.
Composition minimum d'une trousse de premier secours :
1 flacon BETADINE 125 cl
1 pansement à découper (1X6 cm)
2 pansements compressifs
1 coalgan (ouate hémostatique stérile)
1 bande (8 X 4 cm)
1 boite de compresse stérile (7 X 7 cm)
1 boite sparadrap (5 X 2 cm)
1 boite DOLIPRANE en comprimé (pas d'ASPIRINE) - Eviter les
cachets
1 paire de ciseaux
1 gel d'ARNICA (40 g)
1 tube de BRULEX (30 g) pas de BIAFINE (cause allergies)
1 couverture
1 paire de gants
- un panneau visible du public sur lequel seront marqués les
numéros de téléphone des services de secours
les plus proches : pompiers, M.N.S, Gendarmerie, Médecins,...
- un téléphone permettant d'alerter les services de
secours (téléphone portable,…) ou un moyen de liaison
avec le poste de secours pendant les heures de surveillance des plages.
SECURITE ET RESPONSABILITE
LA RESPONSABILITE DE TOUT
CITOYEN
Les références en ce domaine sont les articles 1382,1383,1384
du code civil.
Article 1382 : " Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à
autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé,
à le réparer. "
Article 1383 : " Chacun est responsable du dommage qu'il a causé
non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou
par son imprudence. "
Article 1384 : " On est responsable non seulement du dommage
que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé
par le fait des personnes, dont on doit répondre.
Le code de la consommation précise également que "
les produits et services doivent, dans les conditions normales d'utilisation
et dans d'autres conditions raisonnablement prévisibles par
le professionnel, présenter la sécurité à
laquelle on peut légitimement s'attendre et ne pas porter atteinte
à la santé des personnes ".
LES REGLES DE SECURITE COMME CONCEPT PEDAGOGIQUE PRINCIPAL
La sécurité des participants aux activités de
glisse est un objectif permanent et prioritaire pour tout éducateur
sportif.
Si toute activité de glisse représente un risque en
soit, risque accepté par les participants engagés dans
le cadre d'une activité normale (dans le respect des règles
sportives et de sécurité), il convient toutefois d'en
minimiser au maximum l'étendue.
1 - La sécurité résulte de nombreuse interactions
La sécurité des activités de glisse dépend
étroitement des interactions entre de nombreuses variables
liées au site, au matériel, à l'encadrant et
aux participants.
2 - L'obligation de moyens
Il est impossible de palier à tous les risques (chutes, chocs,….).
De même rien ne sert d'enseigner le meilleur système
sécuritaire si sa sophistication est telle qu'elle risque très
souvent d'entraîner l'erreur. Il vaut mieux mettre en place
des procédures simples mais néanmoins efficaces.
L'éducateur a une obligation de moyens pour assurer la sécurité
de son groupe. Il doit donc apprécier et mettre en place, selon
les conditions rencontrées (environnement, niveau des élèves,...)
les moyens qu'il juge nécessaires pour assurer la bonne sécurité
de son groupe :
- matériel de secours : planches, palmes,…
- trousse de secours
- moyens de communication
- enseignement à proximité d'un poste de secours
- mise en place de test de natation ou de bodysurf en début
de stage
- information des participants sur les dangers potentiels : courants,…
- Etc,…
SECURITE ET RESPONSABILITE DE L'EDUCATEUR
La responsabilité de l'éducateur en cas d'accident,
est engagée dès lors qu'un défaut d'organisation
est dûment constaté.
Ce défaut d'organisation peut résulter :
1 - Avant l'accident
D'un défaut de préparation de l'activité
- Défaut de souscription d'une assurance
- Défaut d'information des adhérents sur les assurances
de personnes
- Absence de consultation ou de prise en compte du bulletin météo
- Choix d'un site dangereux
- Défaut d'information sur les dangers d'un site : courants,
baïnes,…
Equipement défectueux
- Manquant : pas de leash, pas de combinaisons,…
- Inadapté au niveau des élèves
- En mauvais état : aspérités, leash défectueux,…
Défaut d'évaluation de l'aptitude des participants
et de l'environnement
- Initiation préalable inexistante ou insuffisante (Ex : exercice
de bodysurf pour se familiariser avec le milieu,.. )
- Mauvaise évaluation des capacité du sportif en fonction
des conditions de mer (Ex : Débutants dans un shore-break)
- Etat de santé inconnu
- Etat physique et psychologique sous-évalué
Encadrement défectueux
- Inexistant ou insuffisant (non respect du nombre maximal d'élèves)
- Non diplômé (BE ou BF 2)
- Inorganisé
Défaut de surveillance
- Manque de vigilance, de surveillance, d'attention,…
- Manque de conseil
- Manque d'assistance
2 - Pendant l'accident
Si le moniteur ne prend pas toutes les précautions pour éviter
le sur-accident, avant et pendant l'intervention.
3 - Après l'accident
Secours défectueux
- Manque de matériel
- Matériel inadapté
Soins défectueux
- Manque de matériel (Ex : Trousse de secours incomplète
ou dont le contenu n'a pas été réapprovisionné)
- Soins défectueux (Ex : mauvaise évaluation de l'état
du blessé entraînant une aggravation de la blessure)
Défaut d'identification de l'auteur de l'accident
Défaut d'identification de témoins
PREVENTION DES ACCIDENTS
La prévention
des accidents au quotidien résulte de conduites simples à
tenir pour chaque séance.
1 - Donner des explications précises sur les dangers potentiels
du site choisi : bancs de sable, courants, baïnes,…
2 - Mettre en place des procédures simples permettant d'orienter
les élèves dans l'eau et de les rappeler au bord : Etablir
un code de communication gestuel
3 - Faire un échauffement : nuque, articulations des bras
des jambes, du bassin
4 - Garder en permanence la totalité des élèves
dans son champ visuel
5 - Gérer individuellement la fatigue de chacun afin de prévenir
les situations dangereuses. Raccourcir éventuellement la durée
d'une séance si les conditions deviennent trop éprouvantes
: froid, mer forte, courants,…
6 - Eduquer et conseiller les élèves sur des points
concernant
- l'alimentation
- se désaltérer
- se protéger du soleil
7 - Rappeler éventuellement quelques consignes concernant
le comportement attendu d'un groupe :
- le respect d'autrui
- de solidarité
- le respect du site
- entretenir des échanges et la communication avec tous les
membres du groupe
- le respect du matériel
On attend de l'éducateur qu'il ait :
1 - Une attitude responsable : sécurité, respect des
élèves,…
2 - Une attitude motivante pour l'ensemble de son groupe
3 - Une attitude dynamique : être un animateur
4 - Qu'il dispense un enseignement efficace :
- pertinence des situations mise en places
- pertinence des consignes
- pertinence de l'évaluation de ses élèves
CONDUITE A TENIR EN
CAS D'ACCIDENTS
Chaque accident étant
particulier, il est difficile de lister exactement la totalité
des étapes. Ce document n'a pas la prétention d'être
exhaustif, mais traite simplement des points incontournables.
PROCEDURE EN CAS D'ELEVES EN DIFFICULTES
* Brève intervention
Si l'intervention de l'éducateur ne nécessite pas plus
d'une minute,
Si les autres élèves ne sont pas en difficulté
et que l'océan ne présente pas de danger particulier
Alors l'éducateur peut intervenir directement
* Intervention majeure
Si l'intervention de l'éducateur nécessite plus d'une
minute,
Si les autres élèves ne sont pas en difficulté
et que l'océan ne présente pas de danger particulier
Alors l'éducateur doit s'assurer, avant d'aller secourir l'élève
en difficulté, que :
- les autres élèves sont en train de sortir de l'eau,
- une personne est chargée d'alerter les secours.
Si l'intervention de l'éducateur nécessite plus d'une
minute,
Si les autres élèves ne sont pas en difficulté
mais que l'océan présente un danger particulier,
Alors l'éducateur doit assurer, avant d'aller secourir l'élève
en difficulté, que :
- les autres élèves sont sortis de l'eau,
- une personne est partie alerter les secours.
PROCEDURE EN CAS D'ACCIDENTS GRAVES
1 - Dans la minute qui suit l'accident et votre intervention pour
le prendre en charge
Vous déclenchez les secours
- En période estivale et si vous êtes à proximité
d'un poste de secours, vous alertez le poste qui déclenchera
les secours
- En cas d'absence de poste de secours ou d'éloignement trop
important du poste, vous prévenez vous-même les secours
(portable, cabine téléphonique) ou faîtes prévenir
les secours par un témoin.
Quels sont les renseignements utiles à donner au SAMU :
- le lieu précis de l'endroit où se trouve le blessé
- son état (pouls, ventilation, plaies,…)
- brièvement les circonstances de l'accident
- éventuellement le matériel de secours dont vous disposez
sur place
- les gestes qui ont déjà été faits
- éventuellement dans le cas d'un téléphone portable,
un numéro où il est possible de rappeler le secouriste
2 - Dans l'heure qui suit l'accident
Avertir le responsable de l'Ecole, du Club
Ouvrir un dossier pour y noter les données recueillies et
tenir un chrono des appels téléphoniques relatifs à
l'accident
Avertir la famille
Soutenir les personnes concernées par l'accident
Si l'accident est grave, prévenir le Maire de la Commune
3 - Le plus rapidement possible après l'accident
Identifiez et recueillir par écrit les dépositions
et identifications (Nom, adresse, N° de tél, …) :
- du responsable de l'accident s'il y en a un
- des principaux témoins
Dater et faire signer ces dépositions
Etablir un procès-verbal de l'accident :
- circonstances
- lieu
- nature
- état de la mer, conditions de vague (bulletin météo)
- niveau des élèves
- moyens de sécurité mis en place : consignes, matériel
,…
- modalités d'intervention du responsable du groupe
- Etc,…
Faire signer ce procès verbal par les principaux intéressés
: le fautif de l'accident (s'il y en a un), les témoins,…
4 - Dans la journée qui suit l'accident
Déclaration auprès de l'assurance (Imprimé spécial)
Déclaration auprès de la DDJS ( (Avertir la DDJS et
remplir l'imprimé spécial)
Rester en contact avec les parents de l'accidenté (mineurs)
afin de faciliter leurs démarches : hospitalisation, déclarations,
…
IMPORTANT :
En cas d'absence de poste de secours dans un périmètre
proche, un seul et unique N° à faire, le 15 (SAMU), qui vous
mettra en relation immédiate avec un médecin régulateur.
Il se chargera lui-même de prévenir selon le contexte les
moyens les plus rapides et les plus appropriés au lieu et au
type d'accident auquel vous êtes confronté.
Evitez d'appeler le médecin local, pompier, CROSS,…
- 1 Le SAMU s'en chargera plus efficacement que vous
- 2 Vous risqueriez de parasiter et de ralentir le dispositif que
déclenche le SAMU
TELEPHONE MOBILE
La majorité des appareils ont une puissance limitée. Pour
vous connectez avec le 15, il faut obligatoirement initier cette opération
sur le point le plus haut (dune, falaise,….)
ANNEXE Rappels sur la conduite à tenir en cas
d'accidents graves
VENTILATION ARTIFICIELLE
La ventilation artificielle
par insufflation (bouche à bouche, bouche à nez, bouche
à bouche et nez ou manuelle avec matériel) sera pratiquée
dans 3 circonstances :
· si un arrêt ventilatoire est constaté
· si la fréquence ventilatoire chez un adulte est inférieure
à 6 mouvements ventilatoires par minute (c'est à dire
si une pause entre 2 mouvements ventilatoires spontanés dure
plus de 10 secondes). Il s'agit dans ce cas d'une forme de ventilation
dite " inefficace "
· sur ordre d'un médecin
Volumes insufflés
Adulte : au minimum 0.6 litre (si possible, un volume compris entre
0.8 et 1.2 litre)
Enfant : l'insufflation doit être interrompue lorsque la partie
inférieure du thorax commence à s'élever. Le
sauveteur doit bien surveiller son action pour adapter le volume à
l'âge de l'enfant ;
Fréquence de la ventilation artificielle
Adulte : 12 à 15 insufflations par minute
Enfant : 20 à 25 insufflations par minute
Nourrisson : 25 à 30 insufflations par minute
Une insufflation doit être progressive.
Attention : une insufflation trop brutale passera dans l'estomac
(ce qui peut provoquer un reflux du contenu gastrique dans le pharynx,
puis dans les poumons par régurgitation de l'air (ou de l'oxygène)
insufflé). Chez un adulte, une insufflation doit durer entre
1.5 et 2 secondes.
Si la victime vomit pendant la ventilation artificielle, interrompre
immédiatement les insufflations, tourner la victime sur le
côté en bloc, bien nettoyer, aspirer la bouche de la
victime, la remettre sur le dos et reprendre la ventilation artificielle.
VENTILATION ARTIFICIELLE ASSOCIEE
A UN MASSAGE CARDIAQUE EXTERNE
Si la victime est en arrêt
cardio-ventilatoire, le sauveteur doit immédiatement pratiquer
un massage cardiaque externe (M.C.E.) associé à une ventilation
artificielle (V.A.).
Un M.C.E. doit être impérativement associé à
une V.A. (toujours faire circuler un sang oxygéné).
Alternance compressions sternales/insufflations
1 sauveteur : 15 compressions sternales / 2 insufflations (ce qui
correspond à un cycle)
2 sauveteurs : 5 compressions sternales / 1 insufflation (ce qui
correspond à un cycle)
M.C.E. et V. A. à un seul sauveteur
Les compressions sternales doivent être effectuées à
un rythme de 80 compressions/minute. Comme le sauveteur intercale
2 insufflations toutes les 15 compressions sternales, le nombre réel
de compression sera de 60 par minutes (ce qui représente 4
cycles).
Toutes les 2 minutes environ (entre 6 à 8 cycles), le sauveteur
doit interrompre ses manœuvres pendant 5 à 6 secondes
afin de contrôler une éventuelle reprise de pouls (auquel
cas il ne reprend pas le M.C.E., mais continue la V.A. si la victime
n'a toujours pas de ventilation spontanée efficace).
M.C.E. et V.A. à 2 sauveteurs
Les compressions sternales doivent être effectuées à
un rythme de 80 à 100 compressions/minute.
Le sauveteur effectuant les compressions sternales, doit faire une
pause de 1 seconde à 1 seconde ½, afin de permettre
à l'autre sauveteur d'effectuer une insufflation.
Si les 2 sauveteurs ont commencé le M.C.E. et la V.A. en même
temps, une prise de pouls doit être effectuée à
la fin de la première minute, puis toutes les 2 minutes. La
prise de pouls est effectuée par le sauveteur qui pratique
le M.C.E. permettant ainsi au sauveteur pratiquant la V.A. de continuer
les insufflations pendant la recherche de pouls (5/6 secondes).
Dans le cas où la victime reprend un pouls (et éventuellement
une ventilation) spontané(s), il convient de contrôler
la persistance de la reprise du pouls (et éventuellement de
la ventilation).
UTILISATION DU MATERIEL D'OXYGENOTHERAPIE
La combinaison du ballon
autoremplisseur relié à une bouteille d'oxygène,
avec un ballon de réserve (" béret ") permet
d'insuffler (ou inhaler) près de 100% d'oxygène.
En dehors de certains cas qui sortent du domaine de l'urgence, l'administration
d'oxygène bien conduite pour un temps limité (quelques
heures) ; ne peut pas être nocive. Il convient donc d'administrer
de l'oxygène à toute victime en détresse chaque
fois que cela est techniquement possible.
Débit d'oxygène
Adulte : 15 litres par minute
Enfant : 3 litres par minute
Calcul de l'autonomie de la bouteille
Pression (lue sur le manomètre) X Volume d'eau de la bouteille
= Volume d'O2 disponible
Volume d'O2 disponible / Débit = Autonomie en minutes
Exemple : Bouteille d e2 litres, gonflée à 180 bars
Autonomie théorique lors d'une ventilation artificielle chez
un adulte :
(2 X 180) / 15 = 24 minutes
Autonomie réelle : retrancher 10%
24- 2.4 = 21 minutes
Lors d'un massage cardiaque associé à une ventilation
artificielle, l'utilisation du matériel d'oxygénothérapie
ne peut se faire qu'en présence de 2 sauveteurs. Un sauveteur
seul perdrait trop de temps à replacer correctement le masque
sur la victime lors du passage des compressions aux insufflations.
Entretien
- Ne jamais graisser ou lubrifier un quelconque élément
du matériel d'oxygénothérapie
- Ne jamais manipuler l'oxygène à proximité d'u
Par Mitirapa