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Règlement sportif
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Règlement sportif réactualisé et validé par la Direction Technique Nationale Mise à jour : Avril 2001. Le règlement sportif peut être modifié en cours de saison. Ce dernier, réactualisé sur Internet : www.surfingfrance.com constitue le seul règlement sportif officiel de la FFS...

ORGANISATION DES COMPETITIONS
DELIVRANCE DE TITRES
Seule la F.F.S. a délégation de pouvoir du Ministère de la Jeunesse et des Sports pour délivrer des titres internationaux, nationaux, régionaux ou départementaux dans les disciplines surf, bodyboard, longboard, kneeboard, bodysurf, et skimboard, en faisant suivre ces titres de la mention de la Fédération, de ses Comités Régionaux ou Départementaux.
La liste de ces titres est précisée par décret en Conseil d'Etat.

Quiconque organise des compétitions sportives à l'issue desquelles est délivré un titre de champion international, national, régional ou départemental, dans les disciplines surf, bodyboard, longboard, kneeboard, bodysurf, et skimboard, sans être titulaire de la délégation du ministre chargé des sports, sera puni d'une amende de 5 000 F à 15 000 F et, en cas de récidive, d'une amende de 10 000 F à 30 000 F.

Quiconque organise des compétitions sportives à l'issue desquelles est délivré un titre susceptible de créer une confusion avec l'un des titres mentionnés çi-dessus sera puni des mêmes peines.

Il est interdit à tout groupement autre que la F.F.S. d'utiliser dans son titre ou de faire figurer dans ses statuts, contrats, documents ou publicités l'appellation "Fédération Française de" ou "Fédération Nationale de" suivie du nom d'une ou plusieurs disciplines sportives de la F.F.S..

AGREMENT FEDERAL
Principes généraux

Toute personne physique ou morale de droit privé, autre que F.F.S. qui organise une manifestation sportive ouverte aux licenciés de la F.F.S. et donnant lieu à remise de prix dont la valeur excède 10 000 Francs, doit demander l'agrément de la F.F.S. au moins trois mois avant la date fixée pour le déroulement de la manifestation.

Quiconque organise une manifestation sportive en infraction aux dispositions de l'alinéa précédent est puni d'une amende de 5 000 F à 15 000 F et, en cas de récidive, d'une amende de 10 000 F à 30 000 F.

Cadre spécifique FFS

L'agrément doit être demandé à la F.F.S., au moins trois mois avant la date fixée pour le déroulement de la manifestation par lettre recommandée avec accusé de réception.
Tout déplacement de cette date exige une nouvelle demande.

La F.F.S. n'étant pas soumise à l'article 5 du décret du 28 novembre 1983 sur les délais opposables à l'auteur d'une demande, si la demande est adressée à une adresse erronée (par ex à un club et non à la fédération, ou à une autre fédération), la demande ne peut être considérée comme régulièrement effectuée. Les comités régionaux et départementaux étant des organes internes à la fédération, leur saisine est considérée comme ayant valablement constitué la saisine de la Fédération, dans les limites de leur ressort territorial.

La F.F.S. peut émettre un refus dans le délai d'un mois après avoir été saisie. Le refus doit être motivé par écrit selon des règles de fond et de forme impératives.

La F.F.S. doit prendre en compte les éléments de la demande et procéder à un examen individuel des dossiers. Un cahier des charges de la F.F.S. prévoit ainsi les conditions d'agrément des manifestations.

Un refus pourra être motivé par :
- Le non respect des règles techniques de la F.F.S..
- L'absence de mesure de prévention du dopage
- L'insuffisance des mesures de sécurité pour les pratiquants.
- La similitude ou la simultanéité d'une épreuve privée avec une manifestation fédérale.
- L'absence d'assurance couvrant la responsabilité civile de l'organisateur, celle de ses préposés, et des pratiquants.

Tout licencié qui participe à une compétition non agréée par la F.F.S., pourra faire l'objet de sanctions disciplinaires. Les personnes susceptibles d'être poursuivies devant le tribunal de police sont exclusivement les personnes physiques, qui ont, soit pour elles-mêmes, soit pour une personne morale organisée une manifestation en infraction.
Dans le cas, ou l'organisateur de la manifestation est licencié à la F.F.S., il pourra faire l'objet de sanctions.

En outre les organisations agréées peuvent passer des conventions spécifiques avec la F.F.S. notamment pour négocier des subventions auprès des Collectivités Territoriales, assurer l'organisation technique et la promotion de ces manifestations.

En dehors des rencontres prévues par la F.F.S., toute association membre de la Fédération peut organiser des compétitions amicales à condition d'avoir obtenu, préalablement, l'agrément du Comité Régional ou Départemental dont il dépend.
S'il s'agit d'une compétition organisée par un club et concernant ses membres, l'agrément du Comité Départemental ou Régional ou de la Fédération n'est pas nécessaire.

ORGANISATION DES COMPETITIONS FEDERALES
Conditions de participation aux compétitions

La F.F.S. organise des compétitions réservées à l'ensemble des membres licenciés.
Les membres licenciés désirant participer à ces compétitions fédérales départementales, régionales, nationales (Ex : Coupes de France, Championnats de France) devront être titulaires d'une " licence compétition "

Compétiteurs étrangers

Dans le cas où la compétition serait ouverte à des compétiteurs étrangers non licenciés, l'organisateur devra s'assurer qu'ils sont bien couverts par une assurance en responsabilité civile ou qu'ils sont membres d'une fédération affiliées à l'I.S.A. ou membres de l'A.S.P.
Un compétiteur étranger résidant en France et licencié pour la seconde année consécutive s'il est titulaire d'une licence compétition auprès d'un club affilié à la F.F.S. pourra participer aux Championnats de France Inter Clubs.
A l'occasion de ces Championnats, le nombre des compétiteurs étrangers inscrits dans la même équipe ne pourra être supérieur à 2.
En revanche il ne sera pas autorisé à participer aux compétitions officielles organisées par la F.F.S. donnant l'accès au classement national : Coupes et Championnats Départementaux, Régionaux et Nationaux.

Obligations des participants et responsables de Clubs

L'acceptation de participer à des compétitions comporte, pour les Clubs et pour les compétiteurs, l'engagement de se conformer aux statuts et règlements intérieur et sportif de la F.F.S. Tout manquement à cet engagement pourra faire l'objet de sanctions disciplinaires.

Les responsables de clubs peuvent être amenés à se présenter au Directeur de compétition, pour :
- confirmer la liste de leurs compétiteurs
- régler auprès du juge comptable les droits d'inscription

Les compétiteurs s 'engagent à la demande de l'organisation ou du sponsor à revêtir leur lycra de compétition lors des remises des prix.

Obligations des organisateurs

Tout club organisateur doit respecter le cahier des charges spécifique à sa compétition :
- le cahier des charges de la F.F.S. pour les compétitions nationales ou internationales
- le cahier des charges des Comités Départementaux ou Régionaux, dans le respect des orientations et règlements fédéraux pour les compétitions départementales et régionales

Le club organisateur doit assurer la sécurité des personnes et des biens.

Toute Association désirant organiser une compétition, devra adresser une demande d'autorisation auprès :
- de la structure compétente (FFS, Comités Régionaux ou Départementaux)
- du Maire de la commune où doit se dérouler la compétition
- de l'Administrateur des Affaires Maritimes compétent.

Le Club organisateur est responsable de la mise en place de tous les moyens propres à assurer le déroulement correct de la compétition et veiller à la sécurité des biens et des personnes.

Les associations devront impérativement souscrire, une police d'assurance en responsabilité civile pour l'organisation de cette manifestation. Les associations régulièrement affiliée à la F.F.S. sont couvertes en Responsabilité Civile par le contrat souscrit par la fédération, pour l'organisation de manifestations sportives internes ou inscrites au calendrier fédéral.

Rencontres avec des équipes étrangères

Une association affiliée à la F.F.S. ne peut participer à une compétition avec une équipe nationale étrangère, sans avoir au préalable obtenu l'aval de la F.F.S.

La demande auprès de la F.F.S. doit préciser :
- le type de la manifestation
- la structure de l'organisation
- les conditions de déroulement de la compétition
- la liste nominative des surfeurs effectuant le déplacement
- le nom des responsables du groupe
- une attestation de l'assurance-assistance souscrite
- la durée du déplacement

Les associations autorisées par la F.F.S. à rencontrer une équipe nationale étrangère devront s'engager à respecter les conditions spécifiques fixées par la F.F.S.

RELATIONS AVEC LES MEDIAS
Le droit d'exploitation d'une manifestation ou d'une compétition sportive appartient à l'organisateur de cet événement.

Le détenteur du droit d'exploitation d'une manifestation ou d'une compétition sportive ne peut imposer aux sportifs participant à cette manifestation ou à cette compétition aucune obligation portant atteinte à leur liberté d'expression.

La cession du droit d'exploitation d'une compétition sportive ou d'une manifestation à un service de communication audiovisuelle, ne peut faire obstacle à l'information du public par les autres services de communication audiovisuelle.

Cas spécifiques

Les photographes ou cameraman ne pourront prendre des photos ou filmer dans l'eau dans la zone de compétition, qu'après avoir obtenu l'autorisation du Directeur de compétition. D'une manière générale il n'est pas autorisé plus de 2 personnes à l'eau en même temps. Des objets flottants souples pourront être utilisés dans certaines circonstances.

RESPONSABLE TECHNIQUE D'UNE COMPETITION
LE DELEGUE SPORTIF
Rôle du délégué sportif

Il est le représentant de la FFS sur le lieu de la compétition et le garant du respect des règlements en vigueur.
Il peut prendre toutes les mesures qu'il estimera nécessaires pour que la compétition se déroule dans des conditions satisfaisantes de sécurité et pourra le cas échéant faire déplacer un site de compétition, interrompre ou reporter celle-ci à une date ultérieure.
D'une manière générale il doit être consulté par le directeur de compétition et le chef-juge pour toute décision importante (Cf : rôle du directeur de compétition et du chef-juge)
A l'issue de la compétition le délégué sportif rédige et fait parvenir à la F.F.S. dans les 3 jours, un rapport sur le déroulement de celle-ci. Ce rapport sera étudié par la Commission des compétitions (Département de la Vie Fédérale) et le Département Technique.
En cas d'incident, le délégué sportif mentionnera précisément dans son rapport les circonstances de l'incident et l'identité des personnes en cause.
Le délégué sportif est chargé d'assister le médecin lors des contrôles antidopage.

Désignation du délégué sportif

Le Département Technique établit avant chaque saison une liste de personnes qualifiées, susceptibles d'assumer la fonction de délégué sportif.
Les délégués sportifs des compétitions nationales ou internationales seront désignés par ce département, et par les instances propres à chaque Comité ou Ligue, pour les compétitions de leur ressort.

LE DIRECTEUR DE COMPETITION

Rôle du directeur de compétition

Le directeur de compétition a toute autorité pour veiller à l'organisation générale et au bon déroulement de la compétition, dans le respect des règlements fédéraux.
Le directeur de compétition est le seul habilité à communiquer le programme journalier aux compétiteurs (et/ou toutes modifications) par un affichage visible par tous.
Tout compétiteur qui recevrait en dehors du directeur de compétition, une information erronée, provoquant un retard, une absence au départ d'une série, n'aurait aucun recours possible.
D'une manière générale, le directeur de compétition prendra ses décisions après consultation du délégué sportif et du chef juge. Il annonce aux compétiteurs les informations propres à chaque épreuve :

- le choix du spot et les limites de la zone de compétition
- le fonctionnement des signaux
- la durée des séries
- le nombre de vagues comptabilisées
- le nombre de vagues pouvant être surfées.
- le système de départ.
(départ du bord, départ du large, ...ainsi que le temps accordé pour se rendre au large)
- le programme journalier et les modifications de ce programme.

Il veillera à ce que ces informations soient accessibles par tous par informations sonores et affichages
Ces directives peuvent être changées pendant l'épreuve. Le directeur de compétition devra alors en informer les compétiteurs concernés. Il devra cependant éviter de modifier ces conditions au cours d'un même tour ou pendant une série en cours.
Le directeur de compétition est chargé d'appliquer les sanctions disciplinaires immédiates prévues dans le Règlement Sportif (Chapitre " Les règles de discipline et les sanctions "), après consultation du délégué sportif
Le directeur de compétition doit adresser dans les 3 jours, le compte-rendu de la compétition (voir imprimés spéciaux).
Dans le cas où une compétition est interrompue, annulée ou reportée à la suite d'incidents, le directeur de compétition doit, dans son rapport, indiquer les raisons qui ont motivé sa décision.
Dans le cas où le directeur de compétition est dans l'obligation de s'absenter, il sera fait appel pour le remplacer à la personne la plus qualifiée en accord avec le délégué sportif.

Désignation des directeurs de compétition

La Département Technique de la Fédération établit avant chaque saison une liste de personnes qualifiées, susceptibles d'assumer la fonction de Directeur de compétition.
Les directeurs de compétition des compétitions nationales ou internationales seront désignés par ce département, et par les instances propres à chaque Comité ou Ligue, pour les compétitions de leur ressort.

LE CHEF JUGE
Responsabilité du Chef-juge
Le Chef-juge est responsable des actes suivants :
- Organiser une réunion des juges officiels lors du premier jour de la compétition. Elle aura pour objet de rappeler les critères de jugement et de préciser les conditions de mer.
- Le Chef-juge pourra convoquer de telle réunion chaque fois qu'il le jugera nécessaire.
- Mettre à l'écart les juges dont la qualification ou l'impartialité sont sujettes à caution .
- Organiser un tableau de rotation des juges
- S'assurer de la fiabilité des critères d'évaluation et de l'utilisation de l'échelle de notes.
- Exiger d'un juge une éventuelle modification d'une note, s'il considère que par rapport aux autres juges sa note a été surévaluée ou sous-évaluée.
- S'assurer que les règles d'interférence sont appliquées.
- Demander au directeur de compétition une interruption momentanée de la compétition en cas de litige
- S'assurer du décompte des vagues, et que les couleurs des compétiteurs sont clairement identifiées par les juges.
- Reconstituer la note de toute vague manquante.
- Annoncer dans la mesure du possible :
- aux compétiteurs qu'ils ont atteint leur quota maximal de vagues
- aux compétiteurs victimes d'une interférence qu'ils disposent d'une vague supplémentaire.

Désignation des Chefs-juges

La Commission Juges de la Fédération établit avant chaque saison une liste de personnes qualifiées, susceptibles d'assumer la fonction de Chef-juge.

Les Chefs-juges des différentes compétitions seront choisis dans cette liste de personnes par:

- La Commission Juges de la Fédération pour les compétitions nationales, après avis de la Commission Compétition et de la Direction Technique Nationale
- Les instances propres aux Ligues ou aux Comités pour les compétitions régionales et départementales.

LES JUGES
Cf chapitre " Le jugement "

Désignation des juges
Après analyse et synthèse des fiches d'évaluation des juges réalisées par les Chefs juges à l'issue de chaque épreuve, la Commission juges propose en début d'année à la Commission Compétitions de la FFS une sélection de juges qu'elle a classée en 3 catégories : A, B, C

Ces listes ne sont pas définitives. Elles pourront être modifiées ou ajustées en cours de saison.
Le Panel juges est fixé en début de saison pour chaque épreuve en fonction du niveau et de la disponibilité des différents juges répertoriés.

Les juges de la catégorie A sont les juges de haut niveau, validés par la Direction Technique Nationale auprès du MJS. Ce sont les plus expérimentés, les plus consistants, les plus réguliers. Pour les compétitions nationales, les chefs juges seront préférentiellement choisis dans cette catégorie.

Les juges de la catégorie B correspondent aux juges nationaux. Ils devront, avec les juges de la catégorie A être, si possible majoritaires dans la composition du panel des compétitions nationales.

Les juges de la catégorie C correspondent aux juges régionaux. Ils pourront en fonction de leur expérience, de leurs aptitudes ou de leur potentiel être introduits avec parcimonie dans le panel des compétitions nationales.

Les juges qui ne rentrent pas dans ces catégories sont considérés comme juges stagiaires. Ils pourront en fonction de leur expérience, de leurs aptitudes ou de leur potentiel être introduits avec parcimonie dans le panel des compétitions départementales ou régionales.
Pour chaque épreuve, le chef juge désignera les juges qui ont assuré le plus haut degré de consistance, pour juger les phases finales.

A l'issue de chaque compétition le ou les Chefs juges procéderont à une évaluation des juges qu'ils transmettront dans la semaine à la Commission juges de la FFS.

Pendant la compétition, sur ordre du Chef juge, le Juge comptable pourra mesurer le niveau d'aptitude et le degré de consistance des juges en utilisant les différents systèmes susceptibles de comptabiliser les pénalités juges (comparaison du classement obtenu par le juge avec le classement type - mesure de l'écart de notation par rapport à la note moyenne attribuée pour chaque vague comptabilisée…).

La Commission Juges de la Fédération désignera les juges pour les compétitions nationales à partir des différentes catégories de juges.

LE JUGE COMPTABLE

Responsabilité du juge comptable

Le juge comptable est chargé à partir des notes préalablement vérifiées, d'établir le classement des séries. Il travaille en collaboration avec le Chef-juge.

Il doit s'assurer :
- que toutes les feuilles de juges ont été rendues.
- le nombre exact de vagues a bien été noté sur chaque feuille.
- les interférences ont été notées.
- Il est responsable de l'affichage des résultats et de l'avancement des séries.
- Il est souhaitable qu'il soit aidé par un Juge comptable adjoint.

Désignation des juges comptables

La Commission Compétition de la Fédération établit avant chaque saison une liste de juges comptables qualifiés.
Cf chapitre " La comptabilité "
LE SPOTER
Responsabilité du spoter

Il annonce aux juges la couleur du maillot des compétiteurs et leur facilite la tâche en anticipant et en précisant la position des concurrents. Il peut également alerter les juges d'éventuels compétiteurs surfant en dehors du temps imparti.

Désignation du spoter

Le spoter pourra être choisi parmi les juges de la compétition. Il fera alors partie intégrante de la rotation des juges, établie par le Chef-juge en début de compétition.
LE CHRONOMETREUR
Il est responsable du décompte du temps, des signaux sonores et visuels
LE BEACH MARSHALL
Responsabilité du beach marshall

Le beach marshall est responsable de l'appel des concurrents pour chaque série.
Il attribue aux compétiteurs les couleurs des tee-shirts prévus pour la compétition.
Il doit s'assurer que tous les compétiteurs inscrits dans leurs séries, sont présents avec leur couleur et sont informés des règles de l'épreuve. A cet effet un panneau informatif leur précisera la durée des séries, le mode départ, le nombre de vagues comptabilisées, le maximum de vagues autorisées, et si nécessaire les priorités en regard de la spécificité du spot surfé.
En l'absence d'un beach marshall, les compétiteurs doivent se référer au panneau d'affichage.

Désignation du beach marshall

Il sera proposé par le Club organisateur
LE SPEAKER
Dans les compétitions sonorisées le rôle du speaker est important car ses annonces donnent des informations utiles aux compétiteurs.
Le speaker est soumis aux ordres du Directeur de compétition et du Chef juge. Il devra également collaborer de façon très étroite avec le BEACH MARSHALL, le juge comptable et le SPOTER.
En début de journée, il annoncera le programme journalier et les éventuelles modifications du planning prévisionnel.
10 minutes avant le début de la 1ère série de la journée ou juste avant la fin d'une (éventuelle) interruption de la compétition il invitera les compétiteurs à l'entraînement et les free surfeurs à dégager prestement la zone de compétition.
Au début de chaque Tour, il annoncera la durée des séries, le nombre de vagues comptabilisées, le nombre maximum de vagues autorisées, le droit de priorité retenu, le mode de départ.
Un quart d'heure avant le départ de chaque série, il fera l'appel des compétiteurs et les invitera à venir retirer leur lycra de compétition auprès du BEACH MARSHALL.
Sur ordre du chef juge il donne le départ des séries et en annonce la fin en exécutant à l'occasion des 5 dernières secondes un compte à rebours (parallèlement il enclenchera et stoppera le chronomètre). Suivant les conditions et la configuration du SPOT il autorisera le moment venu (série débutant du bord ou au LINE UP) les compétiteurs de la série suivante à se rendre au large en les invitant à ne pas gêner la série en cours et à se tenir à l'écart du LINE UP jusqu'à à la fin de celle-ci.

Tout au long de la série, il annoncera aux compétiteurs de façon régulière le temps restant en insistant de façon impérative lorsque la durée atteindra les 5 dernières minutes.
Il participera au confort et à la vigilance des juges en confirmant les annonces du SPOTER quant à l'identification de la couleur du compétiteur dès qu'il démarre sur une vague.

Sur ordre du Chef juge :

Il annoncera les interférences en spécifiant bien au compétiteur lésé l'octroi d'une vague supplémentaire.
Il informera le compétiteur de son avant dernière vague autorisée.
Il informera le compétiteur lorsqu'il aura atteint le nombre maximal de vagues autorisées

A l'occasion de circonstances exceptionnelles, il informera les compétiteurs de l'interruption de la série et suivant les causes, ils les invitera à patienter au large ou à regagner le bord.
Il annoncera les résultats et le classement des séries.
A l'issue de la dernière série de la journée, il communiquera à l'assistance le programme prévisionnel du lendemain sans oublier de préciser l'heure de départ de la première série.

Lorsque le jugement est traité par un système informatique, le speaker (une fois toutes les notes rentrées dans l'ordinateur) annoncera après chaque vague prise par un compétiteur, la note moyenne attribuée par les juges.
Dès que la majorité des compétiteurs aura atteint le nombre de vagues comptabilisées, il annoncera le classement de façon régulière.
Avec l'autorisation expresse du Chef juge il pourra même communiquer aux compétiteurs qui ne sont pas en tête le score nécessaire pour accéder à la première place ou à une place qualificative sauf dans les 5 dernières minutes.
Un code gestuel est à la disposition des compétiteurs qui sont à l'eau pour se faire communiquer des informations ou confirmer des annonces :

Pour être informé du temps restant de la série, le compétiteur joint ses 2 mains au dessus la tête.
Pour connaître le classement de la série en cours, le compétiteur étend ses 2 bras à l'horizontale.
Si le compétiteur adresse un salut de la main, c'est pour signifier qu'il n'entend pas ou ne comprend pas une annonce.
Pour connaître le nombre de vagues qu'il a déjà prises, le compétiteur étend son bras à l'horizontale.
Le speaker est enfin chargé de présenter les compétiteurs au public, et de commenter leurs prestations.
A l'occasion de cet exercice, il devra faire preuve d'objectivité, et éviter de prendre partie ou d'afficher sa préférence pour un compétiteur.

HOMOLOGATION D'UNE COMPETITION
BODYBOARD
Les planches de Bodyboard doivent être flexibles et une partie de leur revêtement extérieur souple.
La longueur maximum autorisée est de 5 pieds (30,5 cm X 5 = 152,5 cm.)
L'utilisation de palmes et de dérives est optionnelle.
LONGBOARD
La longueur minimum autorisée est de 9 pieds (274,5 cm). Elle se mesure à l'aide d'une toise d'une extrémité à l'autre.
La mesure de la longueur exclue la prise en compte des protections souples (type nose-guard) ainsi que tous les rajouts étrangers au shape initial.
La somme des 3 largeurs prise sur le dessous d'un bord à l'autre (la largeur du nez prise à 1 pied de l'avant + la largeur maximale située vers le milieu + la largeur de l'arrière prise à 1 pied de l'arrière) ne doit pas être inférieure à 47 inches (120 cm).
Le shape doit respecter les principaux paramètres d'un malibu traditionnel.
Le système et le nombre de dérives, le shape du dessous, sont laissés au choix du compétiteur.
Pour la catégorie longboard jeune, la jauge en vigueur est la suivante :
- Dans les tranches d'âge concernant les Poussins, les Benjamins, les Minimes et les Cadets pour tous les compétiteurs mesurant moins de 183 cm (6' 0'') la longueur de la planche utilisée devra impérativement excéder d'au moins 3 pieds (91,5 cm) la taille respective du compétiteur. Le shape général se devant de respecter les paramètres traditionnels de la Malibubaord.
- Pour les compétiteurs mesurant déjà 183 cm et pour la totalité de la catégorie Junior la jauge en vigueur sera identique à celle des Opens
BODYSURF
Les palmes et les combinaisons isothermiques sont autorisées, les gants et les plaquettes non autorisés en compétition.
SHORTBOARD
La jauge est totalement libre tant au niveau de la longueur que des largeurs. Lors d'une compétition de shortboard un compétiteur peut parfaitement utiliser un longboard, mais il sera soumis aux critères de jugement du shortboard
KNEEBOARD
La jauge est totalement libre tant au niveau de la longueur que des largeurs de l'engin, les palmes optionnelles, mais le compétiteur doit rester impérativement en permanence à genoux durant la totalité de ses exhibitions.
SKIMBOARD
Tout procédé de fixation des pieds sur la planche est interdit en compétition
A l'exception du bodysurf, toutes les autres disciplines peuvent utiliser des gants palmés
LA GESTION DU TEMPS ET DES VAGUES
LA DUREE DES SERIES, LE NOMBRE DE VAGUES COMPTABILISEES ET AUTORISEES
Le minimum surfable requis est de 18 inches ( 45 cm), mais tant que le jugement permet objectivement de départager les compétiteurs, les vagues peuvent être décrétées surfables en dessous de cette taille. Des compétiteurs pourront être sollicités par le Directeur de Compétition afin de s'assurer que les conditions sont bien surfables.
Les séries durent en moyenne 15 à 25 minutes. En aucun cas, elles ne pourront être inférieure à 15 minutes.
Les 3 ou 4 meilleures vagues sont en général comptabilisées sur un maximum de 10 autorisées.
Lors de séries de 5 compétiteurs (premier tour), il est souhaitable de fixer la durée des séries à 20 minutes minimum pour ne retenir que les 3 meilleures vagues.
Dans des conditions de mer extrêmes (Big Wave event, etc…) la durée des séries pourra être rallongée jusqu'à 45 minutes, le nombre de vagues comptabilisées diminué.
Les finales durent en moyenne 30 à 40 minutes, les 4 ou 5 meilleures vagues sont comptabilisées sur un maximum de 12 à 15 autorisées.
La durée des séries des finales, le nombre de vagues comptabilisées et autorisées sont officialisées par le directeur de compétition sur recommandations du chef juge.
COMPOSITION DES SERIES
Les séries sont composées d'au plus 4 compétiteurs, exceptionnellement à 5 dans le cas d'un premier Tour.
Un minimum de 50% des compétiteurs accèdent au Tour suivant sauf dans le cas des séries à 5, ou 2 compétiteurs seulement pourront être qualifiés pour le Tour suivant.
Les compétiteurs devront se présenter au Beach marshall pour retirer leur lycra au moins 15 minutes avant que débute leur série.
Ils devront ramener leur lycra au Beach marshall immédiatement après la fin de la série. Sauf avis favorable du Beach marshall, ils s'interdiront de retirer ou d'échanger leur lycra sur la plage.

Cas particuliers :

Les séries à 1 ou 2 seront courues, permettant aux compétiteurs retardataires d'y participer pour le temps restant sauf confirmation sûre et certaine de l'absence des compétiteurs, par eux-mêmes ou par le responsable de leur Club, auprès du directeur de compétition. Dans ce cas le seeding départagera les 2 compétiteurs présents.
Dans les compétitions utilisant un format à double élimination ou qui offre un repêchage lors du premier Tour, les compétiteurs absents lors d'un Tour du tableau principal, pourront accéder au tableau de repêchage.
SIGNAUX ET ANNONCES
Le début d'une série est annoncé par un coup de trompe prolongé.
Simultanément, le chronomètre est déclenché et un système de panneaux (ou de drapeaux) est utilisé :
- vert pour le début de la série
- jaune pour les 5 dernières minutes
La fin de la série est annoncée par 2 coups de trompe prolongés.
Simultanément le chronomètre est stoppé, le panneau (ou les drapeaux) mis en position neutre.
Lors des compétitions sonorisées le speaker annoncera par décompte à rebours les dernières secondes précédant le début et la fin de chaque série.
LE TEMPS DES SERIES
Un compétiteur qui démarre juste au début du coupe de trompe inaugural verra sa vague comptabilisée
Un compétiteur qui démarre juste quand débute le 1er coup de trompe terminal verra sa vague non comptabilisée.
Lors de circonstances restrictives (line-up très lointain, sono absente ou défaillante…) le chronomètre restera pour le chef juge la référence absolue. Les signaux visuels priment sur les signaux sonores pour les compétiteurs.
LE DEPART DES SERIES
Il peut se faire de la plage ou du line-up (zone de déferlement des vagues).
Quand le temps nécessaire pour se rendre au line-up est très court (moins de 2 minutes) il se fera du bord : les compétiteurs sont autorisés à se rendre au line-up quand débute le 1er coupe de trompe terminal de la série précédente.

A l'inverse quand la barre est difficile à franchir, le line-up lointain, un certain temps sera accordé aux compétiteurs pour se rendre au large (entre 3 et 20 minutes en général).

Ils devront le faire en longeant la zone de compétition, sans gêner la série en cours, se tenir à l'écart du line-up jusqu'au 1er coup de trompe terminal de la série précédente.
On veillera à accorder et à respecter le même délai à l'occasion de la 1ère série de la journée et avant le début de la ou des finales.

Dans la plupart des cas le temps accordé aux compétiteurs pour se rendre au large est de 5 minutes. L'autorisation de se rendre au large est signifiée par le speaker et visualisée par la mise en place du panneau ou du drapeau jaune. Si en se rendant au large un compétiteur vient à gêner le départ ou l'évolution d'un concurrent de la série précédente il sera sanctionné par une pénalité.

Si un compétiteur prend l'avantage en anticipant sur le temps imparti pour se rendre au large, ou en se précipitant au Line-up avant la fin de la série précédente, sa première vague éventuelle ne sera pas comptabilisée par les juges, tant qu'un autre compétiteur respectueux de la procédure n'aura réalisé son premier départ. Cette vague sera notée 0.0 et participera au décompte des vagues autorisées.

Cf : notation des vagues pénalisées
LE RYTHME DES SERIES, LES VAGUES COMPTABILISEES, PENALISEES OU SUPPLEMENTAIRES
Rythme des séries

L'intervalle qui sépare 2 séries ne doit pas être d'une rigidité absolue.
Sa durée est laissée à la discrétion du chef juge. Il doit être le plus court possible (entre 10 s à 2 mn) pour permettre aux juges d'assurer leur rotation, d'être concentrés sur la série qui débute, aux compétiteurs de la série achevée d'évacuer le spot et aux compétiteurs d'atteindre le Line-up.

Vagues comptabilisées


Pour qu'une vague soit comptabilisée, il faut que dans le temps imparti de la série (voir temps imparti de la série, chapitre signaux et modes de départ) et à l'intérieur de l'aire de compétition (voir chapitre gestion de l'espace) :

- pour un surfeur, un longboardeur, un kneeboardeur qu'il ait commencé à se redresser en lâchant les rails de la planche (exception faite du grab-the rail)
- pour un bodyboardeur qu'il ait cessé de palmer et commencé à glisser dans la face de la vague…

Toute vague prise dans l'intervalle entre deux séries ne sera pas comptabilisée.

Vagues pénalisées

Dans la mesure du possible le compétiteur sera informé lorsqu'il ne lui restera plus qu'une vague à prendre et quand il aura atteint le nombre maximum de vagues autorisées
Un compétiteur qui atteint le nombre maximum de vagues autorisées doit sortir de l'eau.
S'il reste à l'eau il peut être sanctionné par une interférence s'il vient à gêner un autre compétiteur (ne serait-ce qu'en se positionnant de façon dissuasive au line-up).

Si dans le temps imparti le compétiteur prend une vague de plus que le maximum autorisé, sa vague supplémentaire sera notée 0.0. et participera impérativement au total final en place et lieu de la moins bonne de n vagues comptabilisées.
La prise d'une seconde vague supplémentaire entraînerait la même sanction en place et lieu de la seconde moins bonne des n vagues comptabilisées…

Si au départ de sa vague supplémentaire le compétiteur fautif établit un droit de priorité sur un autre participant (qui sans sa présence aurait très bien pu prendre cette vague) il verra la sanction précédente doublée d'une interférence et par le fait 2 notes de zéro impérativement incorporées au total final en place des 2 moins bonnes n vagues comptabilisées.

A la fin de la série les compétiteurs doivent regagner le bord en position neutre sans exécuter de manœuvres et sans gêner les compétiteurs en course:
- à plat ventre ou à genoux pour les surfeurs ou les longboardeurs
- à plat ventre pour les kneeboardeurs et les bodyboardeurs.
Toute indiscipline fera l'objet d'une sanction financière.

Cette sanction sera doublée d'une pénalité (notée par une vague comptabilisée 0.0 dans le décompte des n meilleures vagues) par le Chef-juge, s'il estime que le compétiteur fautif a :
- soit gêné les compétiteurs de la série suivante en cours
- soit créé une confusion avec un surfeur de la série en cours par des manœuvres exécutées au large.
Il en sera de même pour un compétiteur en attente de sa série et qui surferait dans la série précédente.

Cependant lors des conditions extrêmes (Big Wave event) ou quand les vagues sont grosses et tubulaires, le chef juge peut autoriser les surfeurs à regagner le bord en se levant. Les kneeboardeurs en se mettant à genoux, mais en se bornant pour le faire, à suivre la diagonale de la vague de façon passive, sans exécuter de manœuvres marquées.

De même, un compétiteur qui surfe dans l'intervalle entre deux séries ne sera pas pénalisé, qu'il appartienne à la série précédente ou à la série qui va suivre.

Vagues supplémentaires

Un Compétiteur victime d'une interférence se verra accorder une vague supplémentaire. Cette vague supplémentaire lui sera signifié par le speaker sur ordre du chef juge .
Une vague supplémentaire pourra également être accordée à un compétiteur qui viendrait à être gêné par un photographe, un membre de la sécurité ou un free surfeur…

Le Chef juge pourra accorder exceptionnellement un bonus temps au compétiteur lésé.
Les 2 compétiteurs impliqués dans une double interférence ne bénéficieront d'aucune vague supplémentaire.

Un compétiteur qui durant une série recevrait à l'eau une quelconque aide extérieure de la part d'un jet ski, d'un membre de la sécurité ou d'un caddie susceptible de lui donner un avantage (alors que ceux-ci n'étaient pas prévus), sera immédiatement disqualifié.
Le chef juge veillera à accorder aux finalistes un temps de récupération au moins équivalent à celui de leur ½ finale avant le départ de la finale.

COMPETITION INTERROMPUE, REPORTEE, ANNULEE
Le Directeur de compétition, après avis favorable du délégué sportif et du chef juge, peut à tout moment interrompre une compétition pour 3 grands types de raisons :

Des raisons qui altèrent gravement le FONCTIONNEMENT DU JUGEMENT.

Quand les conditions de mer, de météorologie ou d'organisation matérielle sont telles qu'elles ne permettent plus aux juges et au chef juge d'identifier, d'objectiver et de hiérarchiser avec la certitude nécessaire les prestations des différents compétiteurs :
- vagues n'atteignant plus le minimum surfable
- inconsistance de la houle ne débitant plus le nombre suffisant de vagues surfables
- spot paralysé par un moment particulier de la marée
- close out répétitifs et systématiques
- conditions ne permettant plus d'identifier avec certitude les différents compétiteurs (brume, soleil aveuglant, grains très violents, zone de compétition envahie par des intrus…)
- fatigue excessive des juges (manque de juges, dédoublement des podiums…)

Des raisons relatives au RESPECT de la SECURITE


Quand les conditions ou les circonstances présentent un réel danger et ne permettent plus de garantir une sécurité suffisante pour les compétiteurs, mais parfois aussi pour les biens et les personnes présentes sur le site :
- mer trop grosse, orage, présence de requins, pollution, intervention sur un compétiteur blessé,…
- déficit de moyens d'intervention et de communication rapides, de matériel nécessaire aux premiers soins, de personnel qualifié,…
- site ouvert aux quatre vents, absence de personnel de surveillance…
- ambiance générale détestable, particulièrement hostile ou agressive.

Des raisons liées au respect de l'EQUITE SPORTIVE

Quand certains incidents, irrégularités, erreurs, ou dysfonctionnements sont assez graves pour ne plus respecter au final l'éthique et l'équité sportive de la compétition, risquant d'en altérer sérieusement les résultats :
- problèmes ou harmonisation du jugement
- partialité du jugement
- erreur de comptabilité
- confusion d'identification d'un ou plusieurs compétiteurs
- examen d'une réclamation fondée
- décision et application d'une sanction…

Pour résoudre ces différents types de problèmes, le Directeur de compétition, le Délégué sportif ou le chef juge pourront auparavant consulter des observateurs avisés, différents témoins privilégiés de l'incident (spoter, juges, représentant des surfeurs, membres de la DTN …), s'appuyer s'ils existent sur des témoignages Vidéo. En tout état de cause le Directeur Technique National pourra demander, l'interruption d'une compétition s'il estime que les conditions ne permettent pas de respecter l'équité sportive.
Une compétition interrompue ne reprendra que lorsque les conditions requises nécessaires à son déroulement normal seront à nouveau réunies, et les problèmes revêtant un caractère d'urgence seront résolus.

Si une compétition ne peut pas atteindre les 1/8ème de finales, elle sera reporté à une date ultérieure (si le calendrier le permet) ou annulée dans le cas contraire. Le montant des inscriptions sera alors remboursé et les points non attribués.
Si elle atteint le cap des 1/8 de finales sans possibilité de report, la compétition sera validée. Les points et price-money, seront attribués aux compétiteurs.
Une compétition interrompue et reportée reprendra au stade où elle se trouvait au moment de l'interruption, en reprenant les résultats acquis et l'organigramme initialement prévu.

SERIE INTERROMPUE, ANNULEE OU A RECOURIR
Quand elle revêt un véritable caractère d'urgence, l'interruption d'une série pourra survenir pendant son déroulement.
Cette décision sera prise par le Chef juge qui devra en aviser le Directeur de compétition.

Série interrompue

- Si la série est interrompue pour des raisons paralysantes mais ne présentant aucun danger particulier (brume, soleil aveuglant, zone de compétition envahie par des intrus…) sur ordre du Chef juge :
- le chronomètre est stoppé
- les feuilles de juges laissées en l'état et stockées
- le panneau ou les drapeaux mis en position neutre
- plusieurs coups de trompe donnés
- l'annonce de l'interruption signifiée aux compétiteurs par le Speaker.

- Si de toute évidence il est prévisible que l'interruption sera courte (incident facilement et rapidement résolu) les compétiteurs sont invités par le speaker à patienter sagement au large.

- Si au contraire, l'interruption risque de se prolonger les compétiteurs sont invités à regagner le bord.

- Si la série est interrompue pour des raisons véritablement dangereuses (orage, blessure sérieuse d'un compétiteur…) le Chef-juge ordonnera :
- la mise en place d'un drapeau ou d'un panneau rouge,
- plusieurs coups de trompe,
intentant aux compétiteurs l'ordre de regagner le bord dans les plus brefs délais (en portant éventuellement assistance aux personnes en dangers).

- Lorsqu'une série a été interrompue, elle sera reprise au large pour le temps restant, les feuilles de juges étant reprises au point où elles en étaient au moment de l'interruption.
Les compétiteurs seront prévenus de la reprise de la série par les signaux sonores et visuels habituels.



Série annulée et à recourir

Le Directeur de Compétition pourra faire annuler une série interrompue pour la faire recourir dans sa totalité s'il considère que :
Le Chef juge après consultation du Délégué sportif et du Directeur de compétition, pourra annuler une série pour la faire recourir si :

- Il juge que le nombre de vagues surfables est inférieur à 75% du produit du nombre de compétiteurs multipliés par le nombre de vagues comptabilisées : ex : 4 surfeurs 3 vagues comptabilisées 12 X 75% = 9 vagues.

- Il juge à l'inverse que les conditions de mer sont devenues brusquement trop dangereuses et totalement insurfables (close out répétitifs et systématiques) ou qu'elles ne permettent plus aux juges de conserver leur échelle de notation intitiale.

- Il juge qu'à la moitié du temps imparti, aucun compétiteur, malgré leur courage et leur bonne volonté, n'a réussi à prendre de vagues surfables.

- Il juge qu'avant l'interruption aucun compétiteur n'avait pris un avantage décisif.

- Il a l'intime conviction que certains incidents ont entaché le déroulement d'une série et jettent un doute sérieux sur son résultat : vague(s) manquée(s) par la totalité des juges, identification plus qu'incertaine d'un ou plusieurs compétiteurs, confusion d'identification…

- Il constate qu'après avoir utilisé toute la batterie de procédures de comptabilité pour les départager, plusieurs compétiteurs en lutte pour une place qualificative, restent sur une égalité parfaite. Dans ce cas, seuls les compétiteurs ex aequo susceptibles de se qualifier seront invités à recourir leur série.


LA GESTION DE L'ESPACE : La zone de compétition
DELIMITATION DE LA ZONE DE COMPETITION
Avant le début de la compétition le chef juge, en collaboration avec le directeur de compétition, détermine et délimite la ou les zones de compétitions.
La zone de compétition est délimitée sur le bord par de repères rapportés (drapeaux) ou fixes (digue, avancée rocheuses, jetée…). Elle se situe à l'aplomb de ces repères.
En fonction de la marée ou de l'évolution des conditions de mer, la zone pourra être modifiée ou déplacée. On évitera cependant de le faire pendant une série en cours.
PRISE EN COMPTE DES VAGUES
Pour qu'une vague soit prise en compte par la notation il faut que son départ soit impérativement réalisé à l'intérieur de la zone de compétition.
Toute vague, dont le take off est exécuté à l'extérieur de la zone, ne sera pas notée, même si le compétiteur exécute la majorité de sa prestation dans la zone de compétition.
A l'inverse si un compétiteur démarre à l'intérieur de la zone et exécute la majorité de sa prestation à l'extérieur de celle-ci, sa vague sera notée dans son intégralité.

Quand l'épreuve se déroule sur plusieurs podiums et que les zones de compétitions sont très proches voir contiguës, un compétiteur peut parfaitement entamer sa prestation dans sa
Par Mitirapa

 
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